L'artiste de 38 ans, de son vrai nom Karim Bouchagour, a reçu ce jeudi matin des mains de sapeurs-pompiers de Carros (Alpes-Maritimes), un casque F1 customisé bleu, blanc et rouge. Un geste de gratitude pour l'indéfectible soutien qu’il apporte dans ses chansons aux soldats du feu mais aussi aux policiers et gendarmes.
La cérémonie s’est déroulée entre les camions d’intervention et les lances à incendie, en présence du député niçois Éric Ciotti et de Paloma, une jeune Azuréenne atteinte d’une maladie génétique rare pour laquelle «Kao» a également écrit une chanson.
«Grâce au rap, j’ai reçu le soutien de beaucoup de personnes, a confié ému l’artiste, aux membres de l’amicale des pompiers de Carros. Quand j’ai commencé, je ne pensais pas que je pouvais toucher autant de gens. Nous vivons dans un pays extrêmement violent. Avec mes rimes, j’espère vous rendre fiers, ainsi que tous les amoureux du drapeau qui aiment leur uniforme et qui se battent pour les autres».
« Des valeurs de vivre ensemble et d’amour du drapeau »
Or, cette cérémonie a aussi été l’occasion pour l’auteur de l’hymne alternatif des Bleus à l’Euro de faire quelques révélations. «Allons enfants de la Patrie sera mon dernier morceau en tant qu’artiste indépendant, a-t-il annoncé. Au bout de 19 ans de galère, j’ai trouvé un producteur qui est partant pour promouvoir un rappeur qui porte des valeurs de vivre ensemble et d’amour du drapeau. Nous sommes en train de finaliser le contrat».
Son morceau, Kaotik 747 va continuer de le faire vivre, en débutant bientôt le tournage d’un clip. La vidéo doit notamment permettre de suivre le parcours d’un drapeau français dans tous les services publics du pays. Le rappeur espère pouvoir boucler le tournage en beauté... sur la Tour Eiffel.
Le 19 mai dernier, le rappeur Niçois s’était fait connaître de la France entière en interprétant «Fils de flic» face à plusieurs dizaines de milliers de policiers réunis devant l’Assemblée lors d’une manifestation.