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Emmanuel Macron entame son «Tour de France» par une visite dans le Lot, terre de «ruralité heureuse»

Emmanuel Macron veut «prendre le pouls de la France» au cours d'une dizaine de déplacements prévus aux mois de juin et juillet. [Bertrand GUAY / AFP]

Aux yeux d'Emmanuel Macron, le Lot représente une «ruralité heureuse» mais aussi un lieu adéquat pour «comprendre ce qui est accepté en France et ce qui ne l'est pas». C'est pourquoi le chef d'Etat a choisi ce département comme point de départ d'un «Tour de France», qui démarre ce mercredi 2 juin.

Le président de la République a évoqué ce projet lors d'un entretien auprès de la revue Zadig. Avant cela, il avait déjà expliqué à la presse régionale vouloir «reprendre [son] bâton de pèlerin» afin de «prendre le pouls du pays», dans la dernière ligne droite de son mandat.

Ce 2 juin, il fera donc une première halte à Saint-Cirq-Lapopie, dans le Lot. Il sera accueilli vers 17h par le maire, Gérard Miquel, avant de rencontrer des habitants ainsi que des élus du conseil municipal en fin de journée, vers 19h.

Emmanuel Macron ne quittera pas le département tout de suite puisqu'il rencontrera la population de Martel demain, jeudi 3 juin. Un temps d'échange sera organisé avec les habitants volontaires, qui pourront ensuite déjeuner avec le chef d'Etat. A 14h une visite des environs lui sera proposée, puis le président de la République se dirigera vers Cahors, pour rejoindre la préfecture. Là, il pourra s'entretenir avec les élus du Lot.

Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron visite cette partie de la France. Il s'y était rendu en août 2016, alors qu'il était ministre de l'Economie, mais aussi en janvier 2019, à Souillac, pour le Grand débat national. Pour mener à bien son Tour de France, le chef de l'Etat prévoit une dizaine de déplacement de ce genre, entre juin et juillet.

Les objectifs affichés sont de présenter concrètement le plan de relance de 100 milliards aux Français, mais aussi d'arbitrer certaines grandes réformes suspendues par la crise, comme celle des retraites. Emmanuel Macron dit vouloir connaître «les priorités» des Français après un an de pandémie afin, sans doute, de se fixer un cap avant l'élection présidentielle de 2022.

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