Candidate à sa réélection, Valérie Pécresse ne quitte pas la première place dans les intentions de vote. Selon le dernier sondage en date, publié ce dimanche 23 mai dans le JDD, la présidente sortante (Libres! ex-LR) de la région francilienne est créditée de 33 %, devant Le RN, LREM et EELV.
Réalisé entre le 11 et le 18 mai auprès de plus de 1.700 Franciliens inscrits sur les listes électorales, ce sondage Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud Radio donne en effet une large avance à Valérie Pécresse, qui caracole en tête avec 33 % des voix. Soit 17 points d'avance sur le candidat du Rassemblement National, Jordan Bardella, qui arrive deuxième avec 16 % des voix.
Ensuite, suivent le candidat de la majorité présidentielle et du MoDem, Laurent Saint-Martin, avec 15 % des voix, et enfin le candidat EELV et apparentés, Julien Bayou, avec 11 % des voix. Un quatuor de tête qui devrait – si rien ne change – se retrouver au deuxième tour des régionales.
La gauche à la traîne
Les deux candidates de gauche, Clémentine Autain (La France Insoumise et le Parti communiste) et Audrey Pulvar (Parti socialiste et Parti Radical de Gauche), arrivent quant à elle à égalité avec 10 % des voix. La candidate Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud, est bonne dernière, avec 1 % des voix.
A noter qu'elles risquent la disqualification dès le premier tour, si aucune d'elles n'atteint 10 % au premier tour. Elles pourront alors choisir de soutenir l'un ou l'autre des candidats – sans nul doute, Julien Bayou – mais ne pourront pas faire partie du débat.
Debout La France préfère se retirer
Crédité de 3 % des voix dans ce dernier sondage, le candidat de Debout La France, Alexis Villepelet, s'est – depuis – retiré de la course aux régionales en Ile-de-France. Le parti a en effet annoncé qu'il renonçait à présenter une liste aux élections, faute de moyens financiers pour assumer «les surcoûts très importants entraînés par le contexte sanitaire».
Le remboursement des frais de campagne n'est en effet «dû qu’aux candidats tête de liste des listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au premier tour de scrutin». De fait, avec 3 %, les candidats DLF auraient été contraints de s'auto-financer intégralement.