Avis aux nostalgiques de Disneyland : les parcs d'attractions rouvriront leurs portes le 9 juin, d'après le secrétaire d'Etat au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne.
Invité ce 6 mai sur RMC, il a confirmé la fin de sept mois de fermeture à cause de la pandémie. La réouverture se fera en deux étapes.
D'abord, «tous les parcs à thème pourront rouvrir le 19 mai, mais sans les attractions, qui resteront fermées dans un premier temps», a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne. Les zoos, les aquariums et les «activités de plein air» pourront ainsi accueillir du public.
Deuxième phase le 9 juin, avec l'ouverture des attractions pour les parcs et fêtes foraines. Pas question pour autant d'oublier les gestes barrières. La jauge de visiteurs sera fixée à 5.000 personnes, quelle que soit la superficie du parc.
Entre Confusion...
Les propos du secrétaire d'Etat ont troublé les internautes. Certains en ont déduit une réouverture des parcs d'attractions comme Disneyland Paris ou Astérix le 19 mai, mais sans attractions. Dans cette configuration, les visiteurs pourraient juste se balader et observer les animaux du parc. Une décision jugée absurde.
Mais il semble que l'annonce ait été mal comprise, ou mal exprimée : selon les informations du Point, Disneyland Paris et Astérix devraient rester fermés jusqu'au 9 juin. Seuls les parcs sans attractions, comme les zoos, rouvriront donc le 19 mai. Les autres attendront juin.
... et Scepticisme
Le calendrier est critiqué par les professionnels du secteur. «On ne comprend pas et on ne voit pas quelle est la distinction entre parc à thème et parc d'attraction», a réagi la Compagnie des Alpes, propriétaire du parc Astérix, auprès de l'AFP.
Il n'y a «aucune différence entre regrouper des visiteurs dans un zoo ou dans un parc», a assuré Arnaud Bennet, président du Syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels auprès du Point. «On est capable de gérer les flux dans les attractions et les files d'attente, la distanciation, le port du masque, la désinfection... Tout ça n'est pas rationnel.»
De son côté, Jean-Baptiste Lemoyne a fait valoir la prudence. «Il ne faut pas compromettre les phases ultérieures de réouverture», a-t-il averti. «Je crois que rien ne serait pire pour les Français que de voir tout s'écrouler le 30 juin parce qu'on a été trop vite, ou trop fort au début.» En Belgique, les parcs d'attractions ont rouvert ce week-end.