Les fiancés attendent cette date de pied ferme. Le 19 mai, les cérémonies de mariage seront à nouveau autorisées à l'intérieur comme à l'extérieur. A condition de respecter un protocole très précis.
Rien n'est encore officiel, mais l'Union des professionnels solidaires de l'événementiel (UPSE) a déjà dévoilé une partie de la réglementation à nos confrères du Figaro et du Parisien. La reprise des cérémonies se fera en trois phases.
Phase 1 : à partir du 19 mai
Les amoureux pourront se dire oui dès le 19 mai, en intérieur comme en extérieur. Le nombre d'invités sera cependant restreint à 35% de la capacité maximale du lieu de réception. «En France, en moyenne, les salles des fêtes font 200m². Cela signifie donc que l'on pourra réunir dans un premier temps environ 70 invités», détaille la porte-parole de l'UPSE, Mélissa Humbert-Ferrand, auprès du Parisien.
Les repas en intérieur seront interdits. Du côté des gestes barrières, une limite de six personnes par table sera imposée, et une chaise sur trois sera occupée à la mairie ou à l'église. Les tests PCR et les pass sanitaires ne seront pas obligatoires.
Phase 2 : le 9 juin
Le nombre d'invités autorisés augmentera à partir du 19 juin. 50% de l'espace pourra être occupé en intérieur, et 65% en extérieur.
Les repas en intérieur seront à nouveau autorisés. A l'église et à la mairie, une chaise sur deux sera occupée.
Phase 3 : le 30 juin
A partir du 30 juin, les couples pourront célébrer leur mariage sans restrictions. Il n'y aura plus de jauge limite d'invités, ni de configuration assis ou debout imposées. Le couvre-feu devrait être levé.
Ce dernier point est d'ailleurs source d'interrogations. «A priori [...] comme le couvre-feu s'applique aux déplacements, il ne devrait pas concerner les personnes présentes à un mariage tant que celles-ci restent sur place. Elles ne devraient pas être obligées d'aller se coucher à 21h», indique Mélissa Humbert-Ferrand au Figaro. «Mais la question reste en suspens pour ceux qui voudront quitter la réception et rentrer chez eux.» Selon les informations du Parisien, le gouvernement étudiera cette problématique dans la semaine.
40.000 mariages ont été annulés en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19. L'UPSE estime à un milliard d'euros en 2021 la perte de chiffre d'affaires des entreprises concernées (locations de salles, traiteurs, fleuristes...), sur trois milliards d'euros de ventes habituellement.