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Un syndicat étudiant veut dissoudre Les Républicains dans les Alpes-Maritimes

(Illustration) Des étudiants de l'université de Rennes, le 4 janvier 2021. [Damien MEYER / AFP]

Le torchon brule entre le président de la fédération azuréenne de LR Éric Ciotti et la branche niçoise de « Solidaires étudiant-e-s ».

Mercredi dernier, le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a écrit au Ministre de l’Intérieur afin de demander la dissolution de l’Union Nationale des Étudiants de France (UNEF).

Quelques heures auparavant, Mélanie Luce, la présidente de l’UNEF avait reconnu (au micro d'Europe 1) l’existence de réunions auxquelles les blancs ne pouvaient pas participer, ce qui représentait « une forme de racisme intolérable », selon l’élu. Deux jours plus tard, le syndicat « Solidaires étudiant-e-s Nice » volait au secours de l’UNEF.

L'organisation vient de publier une lettre ouverte sur son compte Facebook adressée à Gérald Darmanin pour demander la dissolution du parti Les Républicains 06. Un parti qui, selon le syndicat niçois, « exerce dans les Alpes-Maritimes des thèses dangereuses envers les habitants qui ne sont pas de vieux hommes, riches et blancs ».

« Une chemise à 300 euros »

Dans sa missive, le syndicat s’en prend avec virulence aux électeurs LR Azuréens . « Sur de nombreuses photos de réunions internes, on peut observer que cette organisation accueille uniquement de vieux hommes blancs et riches, peut-on lire. L’année dernière, un élu LR06 a pris la parole dans un média avec une chemise qui coutait 300 euros. Sans compter la ceinture ou encore la Rolex ! La semaine dernière, Monsieur le député Éric Ciotti avait jeté en pâture notre camarade de l’UNEF qui avait pris la parole vêtue d’un Hijab ».

L'élu LR avait dénoncé l’audition à l’Assemblée Nationale d’une représentante de l’UNEF vêtue d’un hijab islamiste, l'an dernier.

Plus récemment, il s’était également indigné de la publication des noms de professeurs de Sciences Po Grenoble accusés d’islamophobie par le syndicat. « L’UNEF est devenu l’avant-garde de l’islamo gauchisme en France, avait-il déclaré. Sous couvert de neutralité, ce syndicat étudiant est un mouvement clairement antirépublicain ».

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