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Coronavirus : le Stade de France transformé en centre de vaccination en avril prochain

En Seine-Saint-Denis, le taux d'incidence du virus a grimpé en flèche, à 546 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours.[AFP - Illustration ]

Une conséquence de l'accélération voulue par l'exécutif. Un «grand centre de vaccination» contre le Covid-19 «doit ouvrir début avril au Stade de France» à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) afin d'accélérer le rythme des injections contre le coronavirus, a appris l'AFP vendredi de source officielle.

«Plusieurs milliers de personnes» pourront y être vaccinées chaque semaine, a souligné cette source, qui a requis l'anonymat.

Le projet est à l'étude entre la ville de Saint-Denis, le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, l'Agence régionale de santé et la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, en partenariat avec la préfecture de la Seine-Saint-Denis, a-t-elle ajouté, précisant que la date d'ouverture exacte n'était pas encore arrêtée.

A Marseille, l'emblématique stade Vélodrome accueille déjà depuis lundi un centre de vaccination contre le Covid-19. Il est installé dans les locaux d'une tribune, et non sur la pelouse ou dans les tribunes, selon les autorités régionales de santé (ARS).

En Seine-Saint-Denis, le taux d'incidence du virus a grimpé en flèche, à 546 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours, bien au-dessus du seuil d'alerte maximale fixé à 250 par les autorités sanitaires, selon les chiffres de l'ARS Ile-de-France disponibles vendredi.

En attendant de recevoir une injection dans le plus grand stade français, les habitants de la Seine-Saint-Denis, qui font partie des citoyens soumis à un reconfinement régional pour un mois, peuvent se rendre dans l'un des 23 centres de vaccination ouverts près de chez eux.

Le département, le plus pauvre de France métropolitaine, «a bénéficié d'une dotation en vaccins supérieure aux autres départements franciliens au regard de la population cible, soit 14,1% des allocations de doses alors que la population cible (+75 ans) représente 10% de la population cible francilienne», précise la préfecture, en expliquant que cet effort tient compte de l'incidence «élevée» et «des critères socio-économiques de la population».

Le 16 mars, plus de 85.000 habitants du département y avaient reçu une première injection de vaccin contre le covid, a précisé la Prefecture.

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