Associations, collectifs ou syndicats ont appelé à des marches pour le climat ce vendredi 19 mars et demain, samedi 20, dans de nombreuses villes du pays. Il s’agira du deuxième anniversaire de ces mobilisations, lancées en 2019 par Greta Thunberg.
Ces rassemblements auront donc une valeur symbolique pour les participants, qui veulent montrer que leur combat ne faiblit pas avec le temps. Nantes, Lyon, Paris, Caen, Saint-Etienne ou encore La Roche-sur-Yon devraient donc voir défiler des jeunes manifestants. «Notre gouvernement prend des décisions importantes qui vont à l’encontre des paroles de notre génération», préviennent des militants nantais. «Un climat de révolte s’installe depuis quelque temps, alors que la voix des jeunes est encore mise de côté, délaissée, oubliée lors des débats publics qui nous concernent plus que jamais sur la précarité ou la loi Climat».
La crise sanitaire et social due à la pandémie de Covid-19 s’invite aussi parmi les motivations. «Nous aborderons aussi (ses) conséquences sur la jeunesse», indique ainsi l’antenne vendéenne de Youth for climate. «Cette génération est délaissée par l’Etat et ce n’est pas normal».
Préparer le gros rendez-vous du dimanche 28 mars
Ces marches locales serviront aussi aux organisateurs à relancer la mobilisation, alors que les derniers rassemblements d’ampleur datent de septembre dernier. Surtout, ils prépareront le grand rendez-vous annoncé du dimanche 28 mars, soutenu par 86 associations et des membres de la Convention citoyenne pour le climat.
Le projet de loi Climat sera en effet examiné par l’Assemblée nationale le lendemain, et les militants voudront marquer les esprits. Ils reprochent au gouvernement d’avoir «mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne que cette loi était censée reprendre».
Dès aujourd'hui et demain, les nombreuses manifestations à travers le pays permettront de rappeler aux députés de «prendre leurs responsabilités» pour la défense de l’environnement, affirment les associations.