Disponibles dans plusieurs pays européens, les kits de dépistage du coronavirus pourraient bientôt s’imposer en France. Un moyen d’éviter les structures médicales qui n’ont pas toujours des capacités de tests suffisantes.
Le groupe français Eurofins a ainsi mis au point un kit de ce type, déjà commercialisé aux États-Unis. Et depuis le début de l’année 2021 dans plusieurs pays européens, dont en Espagne et en Allemagne. Des demandes d’autorisation, notamment pour la France, sont toujours en cours de discussion.
Sorte de test PCR, qui n’émet pas d’odeur, il aurait la capacité de détecter le variant du virus britannique. Celui-là même qui pourrait s’implanter largement sur le territoire français, et notamment en Ile-de-France, où il représente déjà 15 à 20% des cas détectés.
Toucher tous les publics
Mais alors, comment manipuler le test commercialisé par Eurofins ? Le groupe précise dans un communiqué qu’il s’agit d’«une méthode de prélèvement basée sur le gargarisme d'une solution stérile». Cet «auto-prélèvement» en somme est ensuite directement collecté par l’entreprise, qui promet ensuite d’indiquer le résultat sous 24 heures.
Quelle est son utilité ? D’une part, il permet de tester plus rapidement, notamment pour tous ceux qui ne sont pas des professionnels de santé, grâce à son mode d’utilisation facile pour tous. Et notamment pour les populations fragiles ou peu mobiles. Il est aussi utile pour désengorger les structures médicales, contraintes de consacrer un temps non négligeable à la réalisation de tests. Enfin, c’est l’occasion, comme le souhaite Emmanuel Macron, de responsabiliser les Français, qui pourront dès les premiers signes se tester sans avoir à sortir de chez eux.