Exit les masques faits maison. A compter de ce lundi 8 février, tous les élèves, du primaire au lycée, ainsi que le personnel encadrant, doivent porter un masque de catégorie 1 pour aller en classe, en vertu du nouveau protocole sanitaire.
Pour limiter au maximum la propagation du SARS-CoV-2, et de ses variants, jugés plus contagieux, les masques cousus à la main, de catégorie 2, ne sont plus autorisés dans tous les établissements scolaires.
90% des particules de 3 microns
Les masques «de catégorie 1» (ou UNS1, pour «usage non sanitaire 1») filtrent 90% des particules de 3 microns, contre 70% pour la catégorie 2 (UNS2), selon des normes élaborées par l'AFNOR (l’Association française de normalisation).
Et ces derniers, ainsi que les masques artisanaux, sur lesquels il n'existe aucun contrôle, sont jugés pas assez filtrants par le Haut conseil de la santé publique (HCSP).
Désormais, les enfants doivent donc porter uniquement des masques chirugicaux, ou bien des masques textiles, à condition qu'ils soient bien homologués catégorie 1. Ils sont munis d'un logo bleu-banc-rouge indiquant le taux de filtration et le nombre de lavages possibles.
bien regarder l'emballage
Pour connaître la catégorie d’un masque, l’AFNOR conseille de «regarder de plus près l’emballage, qui mentionne le modèle et éventuellement le numéro de lot». Soit la catégorie est clairement inscrite à côté de l’inscription AFNOR, soit il est indiqué UNS1 ou UNS2.
Pourtant, les choses ne sont pas aussi évidentes du point de vue du consommateur. Dans un supermarché du centre de Paris par exemple, la majorité des masques en tissu vendus fin janvier étaient de catégorie 2.
Le paquet de deux masques en tissu uni était vendu 3,99 ou 4,99 euros pour ceux de catégorie 2, et 4,40 euros pour ceux de catégorie 1. Dans tous les cas, la catégorie ne figurait que sur les emballages ou la notice et pas sur les masques eux-mêmes.