A Plessis-Belleville, dans l'Oise, les parents d'élèves étaient inquiets. Depuis un peu plus d'une semaine ils observaient, avec anxiété, le nombre de cas de Covid-19 augmenter au sein de l'école primaire de la commune, jusqu'à en compter 27. La préfecture a finalement ordonné la fermeture de l'établissement, ce lundi 18 janvier.
Selon les informations du Parisien, le premier cas concernait une professeure des écoles, dont l'arrêt maladie a entraîné la fermeture d'une classe. Les contaminations se sont ensuite enchaînées, touchant des animateurs, des agents d'entretien mais aussi des élèves.
Au total, quatre classes ont été fermées, sur les dix que compte ce groupe scolaire. Dans un communiqué publié sur le site de Plessis-Belleville, la municipalité expliquait dans un premier temps que l'ensemble des «services scolaires municipaux (cantine, périscolaire, ALSH)» resteraient également fermés «jusqu'au mercredi 20 janvier inclus».
Mais, jusqu'ici, les enfants étaient toujours tenus de venir en classe. Une décision qui suscitaient de nombreuses interrogations et inquiétudes pour les familles. Le maire de la ville, Dominique Smaguine, assurait «appliquer le protocole» en invitant les parents des élèves sous la responsabilité de la professeure diagnostiquée positive «à tester leurs enfants».
«Le maire n'a pas pouvoir de fermer les écoles»
Le service scolaire rappelait, sur le site de Plessis-Belleville, que «le maire n'a pas pouvoir de fermer les écoles, ni le directeur, seule l'Inspection est en capacité de le faire».
C'est finalement la préfecture de l'Oise qui a pris cette décision, au travers d'un arrêté qui souligne «une mesure nécessaire pour lutter contre la propagation du virus». Ainsi, l'école élémentaire Louisette Wattier est contrainte de fermer ses portes dès ce lundi 18 janvier et jusqu'au mardi 26, inclus.
Les parents avaient de toute façon pris les devants, puisque, selon la commune, «une vingtaine d'élèves» étaient présents ce lundi matin, sur les 290 inscrits. Auprès du Parisien, Dominique Smaguine salue ainsi une décision qui va «permettre de rassurer» les familles.
L'édile s'est également rapproché de l'Agence régionale de la santé (ARS) pour organiser un dépistage massif des habitants et «avoir un point précis de la situation». Le dispositif devrait être mis en place la semaine prochaine et, en attendant, des tests antigéniques sont proposés au personnel de l'école.