Un appel à manifester partout en France a été passé pour ce samedi 16 janvier par la coordination contre la loi sécurité globale.
Les opposants exigent toujours le retrait de l’article 24 de la proposition de loi, qui pénalisé la diffusion d’images malveillantes de policiers, mais aussi les 21 et 22 concernant l’utilisation par les forces de l’ordre de caméras piétons et de drones.
Lors des précédentes journées de mobilisations, notamment le 28 novembre et 12 décembre, de nombreux incidents avaient eu lieu, entraînant de violents affrontements entre certains manifestants et la police. Les commerçants parisiens, déjà largement mis à mal par l’épidémie de coronavirus, avaient dû fermer leurs boutiques afin d’éviter les dégâts.
Cette journée du 16 janvier pourrait servir de remobilisation avant le grand rassemblement prévu samedi 30 janvier à Paris. La semaine dernière, aucune manifestation n’a eu lieu à Paris. Plusieurs cortèges se sont déroulés dans d’autres villes du pays, comme à Strasbourg ou Lille. Quelques centaines de personnes y ont pris part, en grande majorité dans le calme.
En parallèle de ces mobilisations, des manifestants ont déplacé leur «lutte» sur le terrain judiciaire. Vingt-six d’entre eux ont ainsi porté plainte pour arrestations «aléatoires» et «arbitraires», lors du mouvement du 12 décembre. Ces actes visent selon eux à «entraver la liberté d’expression». Huit autres requêtes avaient été déposées contre le préfet Didier Lallement début janvier.