«Nous allons durcir fortement les conditions d'entrée sur le territoire national et renforcer les contrôles aux frontières», lâchait Jean Castex, lors d'une conférence de presse, jeudi 14 janvier. Pour éviter que le variant britannique du coronavirus ne «progresse rapidement» sur le territoire, les voyageurs devront montrer patte blanche à leur arrivée en France.
A partir du lundi 18 janvier, ils seront tenus de «présenter un test négatif pour embarquer dans un avion ou un bateau» à destination de l'Hexagone. On leur demandera également de «s'engager sur l'honneur à s'isoler pendant sept jours une fois arrivés en France, puis à refaire un deuxième test PCR à l'issue», développait le Premier ministre.
À compter de lundi, tous les voyageurs qui souhaitent venir en France, en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne, devront effectuer un test PCR avant de partir.
Il faudra présenter un test négatif pour embarquer dans un avion ou un bateau. pic.twitter.com/aA1J59l2hw— Jean Castex (@JeanCASTEX) January 14, 2021
Ceux dans l'incapacité de faire un test dans leur pays de départ se verront offrir la possibilité d'être testés à leur arrivée en France. Ils seront ensuite contraints «de s'isoler sept jours dans un hôtel désigné par l'Etat».
La règle du test négatif à présenter au départ du voyageur est déjà en vigueur pour ceux venant du Royaume-Uni, là où le variant britannique circule tout particulièrement. En ce qui concerne les déplacements en provenance d'un pays de l'Union européenne, Jean Castex a précisé qu'un «cadre de coordination» devait être élaboré par les ministres «en vue du prochain Conseil européen du 21 janvier».
Il concernera notamment «des pays comme l'Irlande ou le Danemark, confrontés à une situation épidémique difficile» et devra «prévoir des exceptions». Jean Castex évoque notamment «les frontaliers, les transporteurs routiers ou encore les agents des compagnies de transport» avec des «protocoles sanitaires spécifiques».