Plusieurs fêtes clandestines ont été organisées lors du réveillon du 31 décembre. C'est notamment le cas en Bretagne et à Marseille, où des soirées ont rassemblé des centaines de personnes.
Une fête sauvage qui a commencé jeudi soir à Lieuron, au sud de Rennes (Ile-et-Vilaine), rassemblait encore ce vendredi 1er janvier au matin environ 2.500 participants «en provenance de différents départements et de l'étranger».
Sur une vidéo de Ouest-France on peut distinguer des centaines de jeunes s'amuser dans ce qui ressemble à une rave.
Les gendarmes ont tenté jeudi soir «d’empêcher cette installation et ont fait face à la violente hostilité de nombreux teufeurs», selon le communiqué. «Au cours de cette manœuvre, un véhicule de la gendarmerie a été incendié, trois autres dégradés et les militaires ont essuyé des jets de bouteilles et de pierres, occasionnant des blessures légères», précise-t-on de même source.
Un important dispositif de gendarmerie est en place afin de sécuriser les abords du site et les axes de circulation.
Des secouristes ont notamment été déployés sur place pour distribuer gel et masques «afin de limiter les risques de propagation du virus au sein du rassemblement» qui a été interdit par arrêté préfectoral. Le parquet a ouvert une enquête, notamment pour «organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical» ou encore «violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique», précise la préfecture.
300 personnes à Marseille
A Marseille, une fête de 300 personnes a été interrompue et dispersée par les forces de l'ordre la nuit du réveillon.
Plus de 150 fêtards ont été verbalisés pour violation du couvre-feu, selon des sources policières.
Les trois organisateurs présumés de cette fête, dans une salle des fêtes du 10e arrondissement, dans les quartiers est de Marseille, ont été interpellés et placés en garde à vue pour mise en danger de la vie d'autrui et travail dissimulé, a-t-on précisé du côté de la Procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.