Plusieurs projets de la capitale azuréenne bénéficieront d’un financement de l'État dans le cadre du plan de relance de 100 milliards d’euros déployé d’ici à 2022 pour redresser l’économie du pays après la crise sanitaire.
Le maire de Nice Christian Estrosi et le président de l’Université Côte d’Azur Jeanick Brisswalter, ont annoncé hier l’obtention d’une enveloppe de 54 millions d’euros pour la rénovation de trois des principaux campus niçois de Carlone, Valrose et Trotabas. Une somme abondée par l'État dans le cadre du plan de relance pour aider la France à se relever de la grave crise économique consécutive à la situation sanitaire.
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Ce plan national d’investissement, qui mobilisera 100 milliards d’euros d’argent public au cours des deux prochaines années, s’articule autour de plusieurs axes prioritaires : la transition écologique, la culture, la compétitivité ou encore la cohésion sociale. Depuis l’automne dernier, le maire de Nice se retrousse les manches pour capter une part importante de ce plan afin de mener des projets au profit de Nice et de sa métropole. Comme la future Usine de Valorisation Énergétique (200 millions d’euros), la rénovation des écoles (18 millions d’euros) ou encore la création du Pôle Entrepreneurial (20 millions d’euros).
Un bonus aux collectivités pour augmenter leur investissement
D’autres financements ont également été programmés par l'Etat pour la réalisation de plusieurs projets Niçois. Notamment le futur Hôtel des Polices que la municipalité souhaite voir aménager en lieu et place de l’hôpital Saint-Roch. Un équipement ultramoderne de 36.000 mètres carrés, qui accueillera notamment les Polices Nationale et Municipale ainsi que des logements sociaux en plein centre ville.
Mardi dernier, le Premier ministre Jean Castex a confirmé que «le financement des études indispensables pour finaliser le projet a été acté et sera pris en charge par le plan de relance». En outre, Christian Estrosi, qui fait de l’investissement un levier majeur de sa politique économique, mobilisera un budget de 2 milliards d’euros pour la mise en œuvre de projets sur son territoire. L’ancien ministre de l’industrie plaide pour que «le gouvernement accorde un bonus aux collectivités qui augmenteront leur investissement et que l’État s’appuie davantage sur les maires qui sont les premiers bâtisseurs et les premiers soutiens de la croissance», souligne-t-il.