A quelques jours de Noël, les habitants sont nombreux à vouloir se faire dépister du Covid-19 – un acte médical pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale –, au point que certaines officines ne désemplissent.
«Depuis 48 heures, nous sommes accaparés, confie Dounia employée d’une pharmacie Boulevard Stalingrad, dans le quartier du Port. La plupart des gens viennent se faire tester en vue des repas de famille prévus pour les fêtes. Ils veulent être rassurés».
Même constat au sein de la pharmacie Barla. Ici, on peut se faire tester à condition de prendre rendez-vous, comme dans toutes les officines. A chaque fois qu’un patient se présente, c’est le même mode opératoire. Léa Colin, la pharmacienne, enfile sa tenue de protection, ses lunettes et ses gants et réalise le test dans une pièce spécialement aménagée.
«Certains veulent simplement avoir l’esprit tranquille. D’autres viennent car ils présentent des symptômes. Ceux-là sont un peu plus stressés», confie-t-elle. Le test est ensuite réalisé via un prélèvement nasopharyngé, à l’aide d’un écouvillon. Le prélèvement obtenu est ensuite mélangé à un réactif dont quelques gouttes seront versées sur un test en forme de bâtonnet, semblable à un test de grossesse.
Un quart d’heure à trente minutes plus tard, le test dit antigénique affichera une couleur rouge s’il est positif, signe que le virus aura réagi aux anticorps présents dans la bandelette. «Quand le patient est positif, le travail est loin d’être achevé, précise la pharmacienne. Nous devons récupérer les coordonnées des personnes avec lesquelles il a été en contact, et nous devons ensuite déclarer tous ces éléments aux autorités sanitaires.»
Une tâche peu banale qui occupe en permanence deux personnes et vient s’ajouter à la vaccination contre la grippe saisonnière et la vente des médicaments...