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Paris : les restaurateurs et gérants de bars et discothèques ont prévu de manifester leur colère ce lundi

Les restaurants sont à nouveau fermés depuis le 30 octobre. Les restaurants sont à nouveau fermés depuis le 30 octobre.[© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Les gérants de bars, restaurants et discothèques ont appelé à la tenue d'un grand rassemblement à 13h, ce lundi 14 septembre, sur l'Esplanade des Invalides (7e). Les établissements de loisirs sont invités à se joindre à eux.

Fermés depuis le 30 octobre et jusqu'au 20 janvier minimum, sans qu'aucune date de réouverture n'ait été communiquée, les bars, restaurants et discothèques mais aussi les traiteurs et autres professionnels du tourisme, tout comme les établissements de loisirs comme les bowlings, veulent ainsi faire part de leur colère, réclamant à l'Etat le droit de travailler. 

«Sont appelés à se rassembler tous les acteurs, partenaires et professionnels de la filière du tourisme : restaurants, cafés, brasseries, traiteurs, hôtels, discothèques, bowlingset autres établissements de loisirs [...] mais aussi tous les prestataires ainsi que l'ensemble des fournisseurs...», peut-on ainsi lire sur un communiqué conjoint signé de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) et du Groupement des Indépendants (GNI).

Ensemble, ils entendent «montrer l'unité de toute une filière pour ses emplois, la pérennité de ses entreprises, les savoir-faire et l'expertise des métiers d'artisanat» ont-ils fait savoir, alors que plusieurs centaines de restaurateurs parfois venus de toute la France ont prévu de participer à ce rassemblement.

Ils veulent ainsi que soient reconnus «le travail et l'investissement, parfois de toute une vie» et que soient pris en compte «la valeur ajoutée apportée à l'économie nationale» par leur secteur.

Pas question de se laisser faire donc, alors que des milliers d'emplois sont en jeu. Et ce, malgré les aides de l'Etat. En effet, selon Hervé Becam, vice-président de l'Umih, il y a «un grand décalage entre les annonces des aides et leur arrivée dans les caisses des entreprises». Il craint «la disparition de 200.000 emplois».

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