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Coronavirus : Paris pourrait vacciner un tiers de ses habitants dès janvier

[© Johan NILSSON / TT NEWS AGENCY / AFP]

La capitale envisage une campagne de vaccination pour «30 à 40 %» des Parisiens à partir du mois de janvier, voire de décembre si les vaccins sont disponibles, a-t-on appris ce vendredi 20 novembre. Ce seraient d'abord les personnes fragiles et âgées qui seraient prioritaires, ainsi que les soignants.

Ces 700.000 bénéficiaires environ recevraient une convocation envoyée par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM). Ils devraient ensuite se rendre dans l'un des cinq centres prévus par la mairie, dans des bâtiments réquisitionnés. Leurs emplacements n'ont pas encore été dévoilés.

Ce calendrier est néanmoins très optimiste, l'examen par l'Union Européenne des premiers vaccins en vue de leur mise sur leur marché étant attendu courant décembre au mieux. «C'est impossible 30 à 40% de vaccination dès juin !», a ainsi nuancé Premier adjoint de la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, qui s'est montré plus prudent.

Le reste des 2,2 millions d'habitants de la ville bénéficieraient ensuite «d'une deuxième phase de vaccination», qui «se ferait en médecine de ville», a indiqué l'adjointe à la mairie de Paris chargée de la santé, Anne Souyris, lors d'une visioconférence avec la maire Anne Hidalgo, les maires d'arrondissement et le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique.

La stratégie parisienne dévoilée dans les prochains jours

La maire Anne Hidalgo doit présenter la semaine prochaine sa stratégie sanitaire pour la sortie de la 2e vague. Elle a d'ailleurs évoqué ce sujet avec le Premier ministre Jean Castex jeudi 19 novembre, lors d'un entretien à Matignon.

Les vaccinations s'accompagneront de la mise en place très prochaine d'un «conseil consultatif» parisien sur le coronavirus. Cet organe devrait comprendre 20 à 30 membres, scientifiques et citoyens. Son but sera d'analyser l'évolution épidémique dans la capitale puis de proposer des solutions adaptées pour lutter contre la propagation du virus.

«Partir du local permet que les mesures soient mieux adaptées aux besoins et à la réalité du territoire. Les gens ont alors davantage confiance et les appliquent mieux», avait récemment expliqué à Cnews l'adjointe à la santé, Anne Souyris.

Une volonté qui correspond au message qu'a fait passer le professeur Jean-François Delfraissy, lors de la visioconférence ce vendredi : «il faut que les citoyens, les grandes métropoles et les élus soient associés dès maintenant» pour obtenir une adhésion. Selon le président du Conseil scientifique, il faut «qu'on sorte de ces décisions du haut vers le bas».

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