Le Printemps Italie 2 (13e) et les Citadium des Champs-Elysées (8e) et Nation (12e) vont fermer leurs portes à Paris, a annoncé le groupe ce mardi 10 novembre à l'ocassion d'un comité social et économique (CSE) extraordinaire.
«Notre modèle aujourd'hui n'est plus adapté, nos coûts de structures et de fonctionnement sont trop élevés et nos performances de e-commerce restent trop faibles», a ainsi regretté le président du groupe, Jean-Marc Bellaiche, dans une lettre adressée à ses collaborateurs ce mardi 10 novembre.
Evoquant un plan de relance de l'activité, ce dernier a alors abordé le «projet de fermeture» de 4 magasins Printemps en France (Paris Italie 2, Le Havre, Starsbourg et Metz) ainsi que 3 magasins Citadium (Champs-Elysées, Nation et Toulon).
Si aucune date précise n'a encore été avancée, ces fermetures ne devraient pas intervenir avant le second trimestre 2021, «à l'issue de plusieurs procédures d'information-consultation».
428 emplois supprimés
«Les économies ainsi réalisées seront réinvesties dans l'entreprise pour assurer sa transformation et son avenir», a-t-il ajouté, assurant que le groupe allait désormais «entamer une négociation avec les partenaires sociaux pour définir les modalités d'un plan d'accompagnement qui s'inscrira dans la durée».
Au total, 428 emplois seraient ainsi supprimés selon la direction, alors que les syndicats évoquent de leur côté 450 postes concernés par un plan de sauvetage de l'emploi sur l'ensemble du territoire français, dont 330 dans les magasins Printemps et 120 chez Citadium, selon la CGT et la CFDT.
Le groupe de grands magasins Printemps "prévoit la fermeture" de quatre magasins Printemps situés à Paris, Le Havre, Strasbourg et Metz, et de trois magasins Citadium (Paris, Toulon), dans le cadre d'un "plan de relance" visant à "assurer la pérennité de ses activités" #AFP pic.twitter.com/feysuslvCF
— Agence France-Presse (@afpfr) November 10, 2020
Fondé en 1865, le groupe Printemps détient 19 grands magasins en France à son nom, ainsi que 8 magasins Citadium, spécialisés dans le sport et le streetwear. «Un marché structurellement difficile» depuis «plusieurs années» selon la direction.