Emmener ses enfants à l’école, se rendre sur son lieu de travail…Les déplacements vont être plus nombreux qu’au printemps lors de ce nouveau confinement, mis en place depuis le 30 octobre pour endiguer la deuxième vague de Covid-19.
Et pour cause. Cette fois, les crèches, écoles, collèges et lycées restent ouverts, et les visites en EHPAD et en maison de retraite sont autorisées. Contrairement au confinement du mois de mars, le secteur du bâtiment et des travaux publics, ainsi que les usines et les exploitations agricoles, peuvent également poursuivre leur activité.
Mais quels sont les transports autorisés en cette période ? Outre les transports en commun, tels que le bus, le train, et le métro, dont l’offre sera ajustée dans les prochains jours en fonction de leur fréquentation, a indiqué le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, les Français peuvent-ils commander un taxi, un VTC, ou encore avoir recours au covoiturage ?
La réponse est oui. «Le covoiturage est possible», a confirmé Camille Chaize, porte-parole du ministère de l’Intérieur, à condition toutefois que ce soit pour effectuer des déplacements autorisés : entre le domicile et le lieu d'exercice de l'activité professionnelle, achats de première nécessité, consultations et soins, motif familial impérieux, convocations judiciaires ou administratives et rendez-vous dans un service public...
Et comme c'est le cas pour toute sortie du domicile, les passagers devront obligatoirement être munis d’une attestation de déplacement dérogatoire. Concernant les taxis et les VTC, «ils peuvent exercer leur activité professionnelle», a souligné Camille Chaize. Mais là encore, les clients devront justifier du motif de leur déplacement, au risque de se voir infliger une amende de 135 euros.