Les Français sont prévenus. Noël «ne sera pas une fête normale cette année», a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran dans les colonnes du Journal du Dimanche (JDD). «Il est difficile d'envisager de grandes soirées» pour le réveillon du 31 décembre, a aussi estimé le ministre, qui espère toutefois que les conditions permettront «aux familles de se retrouver».
«Notre but est que la pression épidémique retombe pour qu'on puisse faire des courses à temps, se préparer dans la joie, pour que soient créées les conditions permettant aux familles de se retrouver», a déclaré le ministre dans un entretien au Journal du dimanche.
«Si le freinage est réussi» grâce à un confinement respecté, «le nombre de contaminations pourrait baisser dans les prochains jours, entraînant, dans deux semaines une baisse des nouveaux cas graves», a ajouté Olivier Véran. Il précise que devraient tomber «dans deux ou trois jours les premiers éléments permettant d'évaluer l'impact des mesures de couvre-feu», mis en place mi-octobre, avant de laisser la place au nouveau confinement depuis vendredi. Interrogé sur d'éventuelles vagues successives, le ministre indique que l'objectif «est de casser la deuxième vague le plus tôt possible pour qu'elle ne fasse pas trop de victimes».
Il faudra ensuite «maintenir un niveau de protection de la population suffisant pour éviter une troisième vague en attendant le vaccin». A ce propos, il se dit «modérément optimiste sur notre capacité à avoir un vaccin dans les prochains mois».