Le quartier populaire de la Paillade, à Montpellier (Hérault), a été ce dimanche 1er novembre le théâtre d'une impressionnante fusillade. Une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, et dont la police a confirmé la véracité, montre plusieurs individus armés et cagoulés. Un blessé est à déplorer.
Sur les images, enregistrées vers 13h45 à proximité de la Tour d'Assas, la plus grande tour de la ville, on aperçoit plusieurs hommes au visage dissimulé courir d'un bâtiment à l'autre et tirant tous dans la même direction.
Vidéo impressionnante d’un règlement de compte sur Montpellier.
Les individus n’hésitent plus à régler leur compte au milieu des habitants avec des échanges de coups de feux nourris.
C’est pour un clip ? pic.twitter.com/ULQnm8Exvy— Matricule007 (@DeltaMike59) November 1, 2020
Selon les forces de l'ordre, il s'agirait d'un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue impliquant deux bandes rivales. Des armes de poing et des douilles, utilisées notamment pour alimenter des armes automatiques, ont été retrouvées sur place.
Un individu faisant partie d'un de ces deux groupes, blessé dans cet affrontement, a été admis à l'hôpital Lapeyronie et placé sous la protection de la police. Son état de santé n'était, dimanche soir, pas connu.
Un écho retentissant sur les réseaux
Sur les réseaux sociaux, la vidéo de cette fusillade a par ailleurs connu un écho retentissant.
«Ces scènes de guerre n’ont pas lieu à Bagdad, mais à Montpellier. La situation sécuritaire restera hors contrôle tant que le gouvernement ne désarmera pas les banlieues et n’assèchera pas les trafics», a notamment dénoncé sur Twitter la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen.
Une fusillade a eu lieu cet après-midi à #Montpellier.
Ces faits sont inacceptables. La police judiciaire est saisie & met tout en œuvre pour interpeller les auteurs. L’action de l’État est résolue pour lutter contre les stupéfiants qui gangrènent nos quartiers.
#Décryptage pic.twitter.com/ev5pWrNnEI— Ministère de l'Intérieur (@Interieur_Gouv) November 1, 2020
Sur le même réseau social, Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur, a dénoncé des faits «inacceptables».
«La police judiciaire est saisie et met tout en œuvre pour interpeller les auteurs. L’action de l’État est résolue pour lutter contre les stupéfiants qui gangrènent nos quartiers», a-t-elle assuré.