Aux alentours de 9h, au matin du jeudi 29 octobre, un homme armé d'un couteau a fait irruption dans la basilique Notre-Dame de Nice. Il a tué trois personnes avant d'être interpellé par la police municipale.
Une fidèle
Parmi elles, deux femmes, dont l'une était âgée de 60 ans. Différentes sources affirment que son corps a été retrouvé près du bénitier de la basilique. Elle présentait des blessures à la gorge très profondes, proches de la décapitation.
Mariée, ses enfants sont adultes. Elle fréquentait régulièrement la basilique, rapporte une source proche du dossier à l'AFP.
La #France et Nice ont été frappées dans l’une de leurs basiliques les plus emblématiques, inspirée de Notre-Dame de #Paris. « NOTRE-DAME DE NICE ». pic.twitter.com/U0X0PZH4nh
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 29, 2020
Une Brésilienne
L'autre femme décédée dans l'attaque, âgée de 44 ans, est une ressortissante Brésilienne, nommée Simone Barreto Silva. Elle a tenté d'échapper à son agresseur en se réfugiant dans un café à proximité de la basilique. C'est là qu'elle est morte, des suites de ses blessures.
Elle vivait à Nice avec ses trois enfants dont deux en bas âge. Ancienne danseuse de samba, elle venait de passer un CAP cuisine et souhaitait monter son propre restaurant.
Le sacristain
La troisième victime est un homme : Vincent Loquès, le sacristain de la basilique. Père de deux grandes filles, il a été égorgé par l'assaillant. Il aurait eu 55 ans ce vendredi.
Salarié laïc de la paroisse, il était chargé de l'accueil des fidèles et «prenait soin de cette église pour qu'elle soit belle, pour qu'elle soit propre», indique le curé de la paroisse à l'AFP.
Il est décrit par les fidèles comme une figure de la basilique, connu comme un homme «gentil et agréable» selon le curé. Ancien du BTP, il fabriquait des crèches «somptueuses». Au moment de l'attaque, il venait tout juste d'ouvrir les portes de la basilique.