L'association BarakaCity a été dissoute mercredi en Conseil des ministres, accusée par le gouvernement de "relations au sein de la mouvance islamiste radicale" et de "se complaire à justifier des actes terroristes", a annoncé Gérald Darmanin dans un tweet.
Cette ONG, présidée par Driss Yemmou, dit Idriss Sihamedi, "incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes", a fait valoir le ministre de l'Intérieur, qui avait réclamé sa dissolution après la décapitation de Samuel Paty en pleine rue à Conflans Saint-Honorine (Yvelines).
L'association BarakaCity a été dissoute en conseil des ministres ce matin.
Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes. A lire pic.twitter.com/GEDAN4S9kT— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 28, 2020
M. Sihamedi est par ailleurs soupçonné de cyberharcèlement envers une ex-journaliste de Charlie Hebdo et doit être juger en janvier pour ces faits. "Nous demandons l'asile politique de notre ONG à un pays garant de l'intégrité des musulmans", a réagi sur Twitter l'association. "Nous mettons tout en oeuvre pour sauver les intérêts de nos bénéficiaires présents dans 26 pays".
La semaine dernière, le Conseil des ministres avait dissout le collectif propalestinien "Cheikh Yassine", créé par Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste mis en examen pour "complicité d'assassinat terroriste" après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine.