A partir d'aujourd'hui, des tests antigéniques devraient être réalisés dans les aéroports de Roissy, Orly, Marseille et Nice. Un moyen de mieux contrôler l'épidémie de coronavirus et de faciliter les voyages.
Comme les PCR, les tests antigéniques se réalisent par prélèvement nasal, grâce à un écouvillon. Mais ils ne nécessitent pas d'analyse en laboratoire et permettent donc un résultat beaucoup plus rapide, au bout d'environ trente minutes (contre 24h au mieux).
Déjà utilisés à Marseille-Provence à titre expérimental depuis le 22 octobre, les tests antigéniques seront accessibles aux voyageurs gratuitement. Mais il faut pour cela remplir certaines conditions.
Comme le précise l'arrêté paru au Journal officiel le 17 octobre dernier, «ces tests sont réalisés sur les personnes asymptomatiques, hors personnes contact ou personnes détectées au sein d'un cluster».
Pour les personnes symptomatiques, l'accès aux tests est conditionné aux situations suivantes, cumulées : être âgé de 65 ans ou moins et ne présenter aucun risque de forme grave de la covid-19, être dans l'incapacité d'obtenir un résultat de test PCR dans un délai de 48 heures, et réaliser le test antigénique «dans un délai inférieur ou égal à quatre jours après le début des symptômes».
Reste encore à savoir quelles destinations seront concernées. Le 16 octobre dernier, sur CNEWS, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari avait précisé que ces tests seraient utilisés «au départ vers des pays comme les Etats-Unis ou l'Italie», ainsi qu'à l'arrivée «depuis les pays en zone rouge». Une particularité qui concerne déjà plus d'une quinzaine de pays en Europe.
Nous mettrons en place les tests antigéniques dans les aéroports d’ici la fin du mois :
au départ vers des pays comme les Etats-Unis ou l’Italie
à l’arrivée depuis les pays en zone rouge pic.twitter.com/qh8pTlDRZy— Jean-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) October 16, 2020
Ces nouveaux dispositifs devraient ravir les professionnels du secteur aérien, particulièrement touchés par la crise sanitaire. Le 13 octobre dernier, dans un communiqué, l'Union des aéroports français réclamait d'ailleurs un protocole de tests «simple, rapide et peu coûteux» afin d'éviter au plus possible les quarantaines.