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«Fraternité Générale» : s’engager pour mieux faire société

Le rassemblement par l’engagement. Le mouvement Fraternité Générale, qui forme le souhait de construire une société plus juste et solidaire, est revenu du 1er au 14 novembre dernier, à la télévision et sur les réseaux sociaux, à l’occasion d’une nouvelle campagne de clips-portraits.

Cette campagne, intitulée cette année encore «Celles et ceux qui s'engagent» a consisté, comme en 2019, en une série de quatorze portraits de femmes et d'hommes engagés dans différentes initiatives, et qui tous se sont emparés de la question de la fraternité.

Car cette notion est la «grande oubliée de notre devise républicaine», selon la productrice Fabienne Servan-Schreiber qui, avec le philosophe Abdennour Bidar, a créé en novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris, le mouvement Fraternité Générale.

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L’urgence est d’autant plus grande que, si la fraternité a été attaquée de plein fouet par le terrorisme il y a cinq ans - elle l'a de nouveau été profanée avec l'attentat de Nice ou celui de Conflans-Sainte-Honorine. De même, elle est également mise à mal par la crise sanitaire et ses répercussions sociales délétères.

Susciter de l'engagement par l'exemple

En rassemblant dans une campagne spéciale une palette d'initiatives concrètes, et en mettant à l’honneur toutes celles et ceux qui les portent dans un mouvement large, apolitique et national, Fraternité Générale nourrit donc deux objectifs principaux. D’une part, celui de promouvoir la fraternité, mais aussi celui de susciter de l’engagement par l’exemple, en montrant qu'il est à la portée de tous de bâtir une meilleure société, en rejoignant des structures parfois très locales.

Pour l’aider dans sa mission, la réalisation des clips-portraits a par ailleurs connu un vent de fraîcheur puisqu’elle a été confiée à un jeune réalisateur : Nicolas Sene.

Originaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), ce cinéaste autodidacte plusieurs fois récompensé, était arrivé sur le projet Fraternité Générale par l’entremise de Barbara Martin, la proviseure de son ancien lycée, avant d’être présenté à Fabienne Servan-Schreiber.

«Fabienne m’a tout de suite fait confiance et m’a laissé une grande liberté dans mon travail, ce qui m’a vraiment motivé pour me donner à fond», a-t-il expliqué à CNEWS.

Aimant aller à la rencontre des gens, comme en témoigne d’ailleurs son court-métrage primé en 2019 «La rue à cinq», Nicolas Sene a demandé à chacun de ses interlocuteurs de lui donner leur définition de la fraternité, et quelle place celle-ci prend-elle dans leurs actions.

Autant d’échanges inspirants, parfois étonnants, portés à l’écran par un montage dynamique, agrémenté d’illustrations et d’incrustations.

«Unir chaque être humain»

Interrogé à son tour par CNEWS sur la fraternité, le réalisateur a enfin expliqué que cette notion est avant tout pour lui «ce qui permet d’unir chaque humain».

«En luttant contre le racisme, contre l’exclusion ou pour une meilleure insertion des personnes porteuses de handicap, on crée de la fraternité. Ces quatorze clips seront peut-être vus comme une petite pierre à l’édifice, mais faire changer les choses, ça commence aussi par ça», résume ainsi Nicolas Sene.

Retrouvez, ci-dessous, l'ensemble des clips solidaires publiés sur CNEWS.fr.

Elles dansent

L'association  «Elles dansent» intervient au bénéfice des personnes touchées par le cancer par le biais de la danse et cela dans le but de «gommer les différences», explique Aude sa fondatrice.

«Elles Dansent» se veut donc être une occasion unique de partager, avec des personnes touchées par le cancer, la passion des danses, notamment latines, en profitant de l'expérience d'une danseuse chorégraphe et professeur de danse aguerrie.

Orphéopolis

L'association «Orphéopolis» accompagne et soutient les orphelins de policiers.

Chaque année, des policiers perdent brutalement la vie ou décèdent suite à la maladie, laissant derrière eux des familles plongées dans des dfficultés aussi bien matérielles que psychologiques.

Le but d'Orphéopolis est donc d’aider ces familles, de les soutenir et d'accueillir leurs orphelins. Pour ce faire, cette institution accompagne ces enfants jusqu’à leur entrée dans la vie active avant de leur donner la chance de devenir des adultes autonomes, responsables et équilibrés.

Sport dans la Ville

L'association «Sport dans la Ville» est la principale association d’insertion par le sport en France. 

Forte de vingt ans d'expérience, cette structure permet de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des 6.500 jeunes inscrits dans ses fichiers, en participant activement à leur progression et à leur développement.

Visages d'en Faces

L'association «Visages d'en faces» consiste à prendre une approche participative du portrait pour cultiver la curiosité et changer les regards dans les entreprises et les territoires.

Déclinée sous forme d’expositions, de lectures à voix haute et d’ateliers, cette approche facilite le dialogue et favorise l’engagement.

Les TAMBOURLINGUEURS

La compagnie des Tambourlingueurs a été créée en 2011 est est reconnue comme association d’intérêt général. Elle a pour mission d'aider à la réinsertion des mineurs en situation ou en sortie de détention.

L’association aide ces adolescents en expérimentant de nouvelles manières d’être en relation avec les autres, avec la société et fondamentalement avec eux-mêmes.

Confkids

Déborah Le Bloas est la fondatrice de «Confkids».

Les Confkids sont des conférences discussions avec des acteurs du changement, destinées aux enfants à partir de 8 ans.

Leur objectif : leur permettre de décrypter et s’approprier les enjeux actuels avec une intelligence et un regard uniques : ceux d’une génération née dans les transitions.

Théâtre de l'opprimé

Le Théâtre de l’opprimé est une compagnie située à Paris (12eme) qui utilise notamment la méthode dite du théâtre-forum : à partir d’un conflit, d’une question d’actualité, la troupe crée et interprète des scènes au dénouement dramatique, ce qui provoque par la suite un moment de discussion théâtrale.

Le public, interrogé par le metteur en scène («joker»), est invité à réfléchir sur comment affronter les conflits joués. Une façon, là encore, de bâtir de la fraternité.

Unis-Cité

L'association «Unis-Cité» offre aux 16-25 ans, de toutes origines sociales et culturelles et de tous niveaux d’études la possibilité de s’engager à temps plein et en équipe, durant six ou neuf mois, sur des missions d’intérêt général, notamment via le service civique.

Bon à savoir : Pour accomplir un service civique, aucun diplôme, aucune expérience ne sont demandés. Les volontaires reçoivent une indemnité mensuelle et béné cient d’une protection sociale et de formations.

Entourage

L'association Entourage a pour but de donner aux personnes exclues et isolées les réseaux de soutien dont elles ont besoin, pour rebondir et leur permettre de reprendre leur place dans la société.

Elle exhorte, pour cela, la société civile à créer des relations de proximité et durables avec les personnes précaires.

Zy'va

Moorad Kateb fait partie de l’association «Zy’va». Basée à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, cette structure a pour but de favoriser la réussite des jeunes par le biais d’un accompagnement scolaire, éducatif et culturel.

«Zy’va» est une association de quartier très familiale permettant la rencontre d’une grande diversité de jeunes et de bénévoles. Elle est, de fait, pleinement fraternelle.

Le Refettorio

Déborah dirige le Refettorio. Situé sous l’église de la Madeleine, à Paris, ce restaurant solidaire s’est donné pour objectif de créer du lien social autour de la gastronomie.

La structure travaille en lien avec l'association Coexister qui lance une campagne de dons pour financer ses actions partout en France (www.don.coexister.fr). 

Fête le mur 

Fondée et présidée par l'emblématique Yannick Noah, l'association «Fête le mur» a pour mission principale de permettre aux enfants âgés à partir de 5 ans et aux jeunes des quartiers d’avoir accès à la pratique du tennis.

Pour ce faire, «Fête le mur» s'appuie sur des porteurs de projets variés : municipalités, centres sociaux, clubs FFT ou même des particuliers ayant la volonté de créer une structure «Fête le Mur» dans un quartier.

JEUNES SOLIDAIRES

Au deuxième jour de cette campagne solidaire, l'association mise à l'honneur lundi 2 novembre est la structure citoyenne, Jeunes Solidaires.

Originaire du Val-de-Marne, cette association regroupe des jeunes et des lycéens de différents lycées du département et met en place des actions bénévoles en partenariat avec les associations humanitaires.

Cela peut passer par de l'accompagnement scolaire comme de l’aide aux devoirs ou encore de la promotion culturelle, artistique, journalistique ou même sportive.

Jeunes Solidaires veut aussi promouvoir l’emploi des jeunes et la réinsertion professionnelle pour permettre l’épanouissement de chaque jeune dans la société. Leur mot d'ordre est clair : «La Solidarité, notre force.»

CAFE JOYEUX

Café Joyeux et ses équipes ont été mis à l'honneur dans le premier portrait de la campagne de Fraternité Générale.

C'est en 2017, qu'est né le premier restaurant solidaire Café Joyeux. Son but : former et employer des personnes majoritairement atteintes de trisomie 21 ou de troubles cognitifs comme l'autisme pour, d'une part, rendre le handicap visible et favoriser la rencontre et, d'autre part, faire de la différence une force. 

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