Un homme de 31 ans soupçonné d'avoir réalisé des tags nazis a été interpellé dans la nuit du 10 au 11 octobre dans la capitale, rapporte le journal Le Parisien.
L'homme présumé responsable de ces dégradations a été interpellé aux alentours de 2h30 du matin par une équipe de la brigade d'intervention de Paris (Bip) et placé en garde à vue. Il aurait tracé plus de vingt croix gammées sur les murs de la rue de Rivoli et la place de la Concorde, en plein dans le coeur historique de Paris.
«Ils ont osé... la rue de Rivoli souillée de croix gammées», s'insurge le journaliste Daniel Ielli, montrant en photo l'étendue des profanations.
Ils ont osé... #Paris, la Rue de Rivoli souillée de croix gammées
Photos prises ce matin 9h00
J’ai honte, j’espère que les auteurs seront arrêtés et jugés.@Paris @Anne_Hidalgo @JeanLucRomero pic.twitter.com/mn0hyYYLXs— Daniel Ielli (@iDanFR3) October 11, 2020
La Maire de Paris a réagi sur Twitter en indiquant que les «forces de l'ordre» avaient été dépêchées sur place pour faire des constatations. Elle ajoute que «les services de propreté de la ville effaceront ces graffitis dans les plus brefs délais».
Bonjour et merci de ce signalement important. L’auteur des faits présumé a été interpellé cette nuit. Les forces de l’ordre réalisent actuellement les constatations. Les services de propreté de la ville effaceront ces graffitis dans les plus brefs délais, l’équipe Paris j’écoute.
— Paris j'écoute (@Parisjecoute) October 11, 2020
UN PREMIER INCIDENT LA VEILLE
Selon le journal Le Parisien, les policiers du service d'accueil et d'investigations de proximité (SAIP) de Paris-centre ont été chargés de l'enquête. Ils doivent déterminer si le suspect, un homme sans domicile fixe originaire de Georgie est l'auteur d'une autre dégradation nazie, commise la veille dans le VIIème arrondissement de Paris.
En 2019, les actes de haine racistes et antisémites ont gravement augmenté en France. Selon les données communiquées par le Ministère de l'Intérieur en janvier 2020, le pays a connu une augmentation de 27% des actes antisémites, après une augmentation de 74% en 2018.