En début de semaine, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili annonçait une série de mesures pour «le bien-être de la faune sauvage captive», notamment la fin progressive de la présentation des animaux sauvages dans les cirques itinérants. Une décision qui révolte Stéphanie de Monaco, qui en a profité pour tacler les vegans.
Pour la soeur du prince Albert II, cette mesure viendrait pénaliser tout un secteur, elle qui estime que les animaux du cirque sont «des membres de la famille. Ils ne sont pas dressés ni maltraités, ils sont juste aimés. Nourris. Choyés», a-t-elle confié à Monaco Matin. Particulièrement remontée, Stéphanie de Monaco a également donné son point de vue quant aux limites des défenseurs du bien-être des animaux, en particulier les vegans, expliquant notamment que le veganisme était «une mode avant tout».
«Je pense que ces gens ne respectent pas les autres. C’est-à-dire qu’ils veulent imposer leur point de vue à tout le monde. C’est antidémocratique. On a chacun le droit de mettre ce que l’on veut dans notre assiette. Cela ne fait pas de nous des mauvaises personnes. Si moi, j’ai envie de manger un bon steak, je n’empêche pas l’autre de préférer le soja», a-t-elle tranché.
Une colère justifiée par l'attachement de la princesse au milieu des circassiens, une passion transmise par le prince Rainier III. Elle est d'ailleurs la présidente d'honneur du Festival international du Cirque de Monte-Carlo, créé par son père en 1974.
«Tout le monde a le droit de travailler»
Pour Stéphanie de Monaco, les mesures annoncées par le gouvernement relèvent de l'injustice la plus totale, estimant qu'«en France, tout le monde a le droit de travailler». Puis d'ajouter : «Ou alors, il faut empêcher les agriculteurs de se faire de l’argent avec l’élevage. Empêcher aussi le tiercé, parce que là aussi, c’est de l’exploitation animalière. Il faut tout interdire, et non pas seulement s’acharner sur les familles de cirque».
Un secteur en grande difficulté depuis le début de la crise sanitaire, à cause notamment de l'interruption des spectacles, comme les éditions 2021 du Festival international du cirque de Monte-Carlo, que Stéphanie de Monaco a récemment été contrainte d'annuler.