Après l'incendie d'une antenne 5G à Contes par un militant, Sylvie Bonaldi, élue écologiste de Nice, a assuré dans une interview accordée à Nice Matin qu'elle «approuvait» cet acte.
Le 18 juin 2020, le jeune homme, âgé de 25 ans, avait tenté d'incendier les boîtiers électrique d'une antenne 5G de l'opérateur Free. Arrêté avec son complice, il a depuis été mis en examen. Il risque jusqu'à dix ans de prison et pourrait écoper d'une amende de 150.000 euros.
«Je ne condamne pas ce qu'il a fait. Il défend l'intérêt général. Il permet de retarder l'installation de l'antenne», a déclaré Sylvie Bonaldi.
«Oui, j'approuve ce qu'il a fait. Il est malheureux d'être obligé d'en arriver là. Il n'y a pas d'autre issue hélas, on en demande pourtant une, à être entendus, qu'on se pose, qu'on réfléchisse aux problématiques de la 5G. Mais ce n'est pas le cas», a estimé la conseillère municipale.
Une élue dans la contestation
Sylvie Bonaldi, qui avait déjà provoqué une levée de boucliers en affirmant sur les réseaux sociaux que le port du masque «ne sert absolument à rien», ne dit pas tout cela à la légère puisqu'elle s'apprête à lancer le mouvement «Sauvons des vies, passons-nous de la 5G», rappelle Le Point.
«Ce sont des actes de résistance», affirme Sylvie Bonaldi, qui estime que cette affaire est comparable à l'affaire des portraits d'Emmanuel Macron, décrochés dans plusieurs mairies.
«De nombreux scientifiques ont alerté sur les possibles dangers de la 5G. On nous dit que la fibre optique arrive à Contes, je préfère largement ce type de déploiement», a ajouté l'élue.