L'Agence régionale de santé Ile-de-France, ainsi que la préfecture de région et la préfecture de police de Paris et d'Ile-de-France ont tiré la sonnette d'alarme ce week-end, inquiets face à la «circulation active» du coronavirus dans la région.
«La circulation très active du virus en Ile-de-France, en particulier à Paris et en petite couronne, se traduit depuis le début du mois de septembre par une augmentation de plus en plus significative de son impact sur l’offre de soins régionale», peut-on lire dans le communiqué signé des 3 institutions.
De fait, les autorités franciliennes «appellent au strict respect des recommandations sanitaires» et «à la plus grande vigilance quant aux comportements individuels et collectifs susceptibles de participer à la diffusion du virus», alors qu'ils font état d'une «détérioriation significative de la situation» en Ile-de-France.
Des chiffres en constante hausse
Pour preuves selon l'Agence régionale de santé, sur les 3 dernières semaines, «les appels à SOS médecin pour suspicion de COVID ont augmenté de 140 %» et «les appels au SAMU pour COVID ont augmenté de 189 %».
Même constat dans les urgences franciliennes, où «le nombre d’entrées en hospitalisation conventionnelle pour COVID a augmenté de 82 %», avec un bond de 89 % du nombre d’entrées en soins critiques».
L'ARS attire également l'attention sur l'augmentation de la vitesse de circulation du virus chez les jeunes, ajoutant que celle-ci est particulièrement active chez les 20-40 ans, «avec un taux de positivité qui atteint 9,6 % pour les 20-29 ans».