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Eric Dupond-Moretti, nouvelle cible de Marine Le Pen

«Taubira en pire». Eric Dupond-Moretti a été ciblé par Marine Le Pen, dimanche, lors de sa rentrée politique à Fréjus (Var). La présidente du RN a promis de combattre «la barbarie», mettant plus que jamais l'accent sur l'insécurité.

«Avec la barbarie, on ne négocie pas, on la combat», a lancé Marine Le Pen lors d'un discours virulent devant un public réduit à près de 400 élus, journalistes et militants, coronavirus oblige.

«Cet été fut un été meurtrier, (...) comme si l'intarissable promesse du vivre-ensemble se retournait contre ses promoteurs au pouvoir», «plus occupé à faire croire qu'à faire», a ajouté la dirigeante d'extrême droite. Marine Le Pen faisait allusion à plusieurs faits divers violents cet été, vus par son parti comme un «ensauvagement» de la société, un terme repris par plusieurs ministres et leaders de la droite.

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avait dénoncé à cet égard une «surenchère populiste», expliquant que la France n'était «pas un coupe-gorge».

«Marine le Pen, c'est son père en pire»

A Fréjus, Mme Le Pen a éreinté le garde des Sceaux, sifflé à plusieurs reprises par la salle, qui «nie la réalité». «C'est Taubira (ancienne ministre socialiste de la Justice, ndlr) en pire». «Marine le Pen, c'est son père en pire», lui a rétorqué le ministre sur Twitter, estimant que la fille de Jean-Marie Le Pen «mentait éhontément et (qu'il) le prouverait aux Français». Dans «l'ultraviolence», Mme Le Pen a vu «en partie une conséquence de l'immigration anarchique et incontrôlée imposée aux Français depuis des années».

La cheffe du RN a promis de rétablir «une triple certitude: la certitude des poursuites», «des sanctions», et «de l'exécution de la peine». «L'impunité, c'est fini, les peines fictives, c'est fini, la prison garderie c'est fini». «La bataille idéologique, ça fait des années qu'on l'a gagnée. Ce qu'on attend c'est la victoire politique», avait souligné Marine Le Pen samedi, renvoyant dos-à-dos la droite et le gouvernement, qui n'ont «rien fait».

Le parti, en difficulté financière, visé par une enquête et en manque d'adhérents, est devenu squelettique et il y a un malaise profond sur le terrain, rapporte l'un d'eux, notamment depuis la mise à l'écart de membres de la commission nationale d'investiture proches de l'ancienne députée Marion Maréchal.

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