A l’image des années précédentes, les prénoms courts avec une sonorité en «a» pour les filles et en «o» pour les garçons ont la cote. Mais d’après les projections de l'Officiel des prénoms 2021, vendu à partir de ce jeudi 4 septembre, de nouvelles tendances vont se dessiner.
En tête du podium des prénoms féminins les plus distribués en France cette année, on retrouve une nouvelle fois Emma, suivi de près par Louise, Chloé, Jade et Alice. Côté garçons, Gabriel reste le prénom préféré des Français devant Raphael, Léo, Louis et Lucas.
des nouveaux prénoms évoquant la nature
Si ce classement est semblable à celui de l’année dernière, des nouveaux prénoms faisant référence à la nature et à l’univers devraient devenir tendance dans les années à venir, comme Automne, Cassis, Lune, Violette, ou encore Etoile pour les filles, et Zéphir, Cyrius, Orion et Côme pour les garçons, rapporte Le Parisien, qui a pu consulter l'opus annuel en exclusivité.
Des choix en partie liés au confinement imposé par la pandémie de coronavirus, a expliqué auprès du quotidien régional Stéphanie Rapoport, coautrice avec Claire Tabarly Perrin de l'Officiel des prénoms 2021.
«Les thématiques de l'écologie et de la protection de l'environnement, déjà très présentes dans l'actualité, ont été boostées par la situation de confinement. L'absence de circulation automobile a par exemple exacerbé son importance dans la pollution de l'air, et beaucoup de Français se sont mis au vélo», a-t-elle souligné.
des prénoms en hommage aux victimes du Covid-19
D'après les spécialistes, il faut également s’attendre à un retour des prénoms anciens, donnés en hommage aux personnes âgées décédées des suites du Covid-19.
Chez les garçons, Jacques, Lucien, ou encore Marcel vont ainsi faire leur retour. Pour les filles, ce sont les prénoms Jeanne, Alice, Colette, Nicole, Suzanne, ou encore Madeleine, qui devraient retrouver grâce aux yeux de nombreux parents. «Avec le Covid, a précisé Stéphanie Rapoport, nous allons assister au retour de prénoms donnés dans les années 1940 et 50 et qui auraient dû attendre encore 10 ou 20 ans avant de redevenir à la mode.»