Les pompiers interviennent ce jeudi 16 juillet pour lutter contre un incendie dans l'usine d'épuration de Valenton, dans le Val-de-Marne, en région parisienne.
Une centaine de soldats du feu sont à pied d'œuvre depuis 9h du matin pour refroidir un silo de stockage de boues d'épuration, à l'intérieur duquel s'est déclaré un feu. Aucune victime n'est à déplorer à l'heure actuelle.
#Intervention en cours dans l'enceinte du @Le_SIAAP à @ValentonVille. Évitez le secteur. La situation est stabilisée, une centaine de pompiers de Paris sont sur place. pic.twitter.com/W4e654my2G
— @PompiersParis (@PompiersParis) July 16, 2020
Alors que les sirènes de l'usine ont retenti, le gestionnaire de ce site industriel, le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP), a fait évacuer l'ensemble des employés du site «par mesure de précaution». Un vaste périmètre de sécurité a été mis en place, et la D102 a été coupée. Il n'y a pas d'habitation proche.
Les pompiers indiquent que désormais «la situation est stabilisée». Un risque d'explosion du silo lié à la concentration en gaz, un temps redouté, serait écarté. L'intervention risque toutefois d'engendrer des dégagements «de fumées et d'odeurs non toxiques», d'après le SIAAP :
Opération de vidange du silo en cours par les @PompiersParis sur l’usine de Seine Valenton.
Dégagement possible de #fumées et d'odeurs non toxiques liées à l’intervention. @ValentonVille— SIAAP (@Le_SIAAP) July 16, 2020
Les causes de l'incident, ainsi que ses répercussions, restent encore à déterminer.
Il y a presque un an jour pour jour, le 3 juillet 2019, une autre usine d'épuration du SIAAP, celle d'Achères dans les Yvelines, la plus grande d'Europe, avait déjà été touchée par un incendie. Bien qu'accidentel, celui-ci avait eu des conséquences graves.
L'incident dans ce site classé Seveso «seuil haut» avait entraîné le déversement d'eaux non-traitées dans la Seine, causant une importante pollution et la mort de plusieurs tonnes de poissons.
Depuis, l'audit de sécurité mené par l'Etat aurait mis au jour des failles conséquentes dans la prévention des risques industriels dans cette centrale, selon Le Parisien.