Un retour au naturel. A l’issue de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, la majorité des Françaises ont adopté de nouvelles habitudes en matière de cosmétique, en privilégiant des produits plus responsables et en limitant la pratique du maquillage.
En effet, seule une femme sur cinq (21%) déclare se maquiller quotidiennement, selon une enquête Ifop pour Label Slow Cosmétique, menée du 9 au 12 juin. C’est deux fois moins que ce que l'institut de sondages avait observé il y a trois ans (42% en 2017).
Et ce phénomène «no make-up» est particulièrement marqué chez les jeunes : 53% des moins de 30 ans affirment se maquiller moins qu’avant la crise.
Une nouvelle tendance s’est également dessinée avec le port du masque, obligatoire dans plusieurs circonstances de la vie quotidienne.
Comme le révèle ce sondage réalisé auprès d’un échantillon de 3.018 personnes, 44% des femmes se maquillant régulièrement avouent ne plus du tout mettre de rouge à lèvres, mais ont continué à sublimer leur regard (46%).
Consommer moins mais mieux
Depuis le confinement, davantage de femmes optent d’autre part pour une consommation plus éthique et responsable. Plus de la moitié des femmes interrogées (53%) privilégient désormais des produits naturels et 34% des cosmétiques maison ou issus de producteurs locaux.
Et ce, pour avant tout améliorer la qualité de leur peau (50%) et revenir à un visage naturel dépourvu de produits chimiques (48%).
L’impact des produits de beauté sur la cause environnementale et animale est également un facteur déterminant, notamment auprès des moins de 25 ans, puisque plus d’un sur trois affirment avoir changer leur consommation pour cette raison.
Alors que la nouvelle génération prône le naturel, les habitudes cosmétiques restent particulièrement prégnantes chez les femmes plus âgées.
En effet, 46% des plus de 65 ans voient le fait de ne pas être maquillée en public comme du laisser-aller et 48% considèrent qu’une femme doit se maquiller pour aller travailler, contre 24% chez les jeunes.