Un peu trop confiants dans leurs compétences linguistiques, les étudiants français ? Clairement oui, si l’on en croit une étude du comité d’examen Cambridge Assessment English.
Ce dernier s’est aperçu que si 26% des élèves estimaient avoir un niveau d’anglais «avancé», seulement 5% validaient en réalité le test équivalent à cet échelon (C1-C2). De quoi confirmer par des faits l’idée que se font ces étudiants, selon laquelle l’enseignement de cette langue lors des années pré-université n’est pas d’une qualité suffisante dans le système éducatif français.
Pour 78% d'entre eux, des contacts avec des natifs anglophones sont nécessaires régulièrement, selon l’étude dévoilée par Le Figaro Etudiant. Ils sont même 79% à estimer que le meilleur moyen de s’améliorer est de s’immerger dans un pays étranger. Si cela n’est pas possible pour tout le monde, ils demandent à ce que l’enseignement soit plus axé sur l’expression orale que celle écrite, et qu’il y ait plus de pratique et moins de théorie.
Leurs parents partagent les mêmes ces constats, et réclament également (à 73%) un plus grand nombre d’heures de cours d’anglais. Ils sont même presque 80% à vouloir que cette langue soit partiellement utilisée dans d’autres matières (à l’image de ce qui se fait dans les sections européennes).
Dans le cadre de la réforme du lycée, en place depuis la rentrée 2019, une nouvelle option «anglais du monde contemporain» a été mise en place pour tenter de répondre à ces besoins. Des articles de presse serviront par exemple de base d’étude et l’expression orale sera mise en avant.