A cause de la pandémie de coronavirus, les Français devraient privilégier l'hexagone pour leurs vacances d'été. Mais ils vont constater que les prix des locations ont augmenté sensiblement.
Selon le baromètre établi par le site spécialisé Likibu, la hausse des prix médians par rapport à l'été 2019 peut aller de +10% en Gironde à +19% en Haute-Garonne, en passant par +12% dans le Var ou +15% dans les Alpes-Maritimes.
La hausse dépend également des villes. Que ce soit sur les côtes normandes ou au bord de la Méditerranée, les stations les plus recherchées connaissent une forte augmentation : +13% à Granville, +13% à Etretat, +21% à Saint-Tropez, +18% à Cannes ou encore +14% à Sète.
La demande croissante de ce type d'hébergement, idéal pour respecter les distanciations sociales dans le contexte actuel de crise sanitaire, «pourrait expliquer cette tendance à la hausse», selon le site.
Sans surprise, c'est dans les régions du sud de la France, où les vacanciers espèrent trouver le plus de soleil, que les logements sont les plus chers. On retrouve ainsi les Alpes-Maritimes (1.022 euros en médiane pour un appartement de petite capacité et 2.765 pour une maison de 6 à 10 personnes), la Corse-du-Sud (959 euros et 2.086 euros) et le Var (847 euros et 2.191 euros) dans le trio de tête.
A l'opposée, la Seine-Maritime et le Finistère offrent les prix médians les plus abordables pour une location d’appartement de 2 à 6 personnes cet été (574 euros pour une semaine). Suivis notamment des Côtes d’Armor (581 euros), du Nord (595 euros), de la Manche (595 euros) ou de la Somme (609 euros).
Mais un élément peut changer du tout au tout le tarif de la location : la piscine. Dans les départements éloignés de la mer, cet atout peut en effet faire doubler le prix : +93% dans l’Ain (1 701 euros), +92% dans l’Aveyron (1 666 euros), +87% dans l’Orne (1 750 euros), +78% dans le Loiret (2 044 euros), +70% en Haute-Savoie (3 297 euros).