Alors que la chaleur devrait dominer jusqu’à la fin du mois de mai et que les récentes projections pour le mois de juin envisagent un scénario estival, faut-il craindre une canicule cet été ?
Selon le météorologiste Guillaume Séchet, créateur du site meteo-paris.com, l’été sera chaud, et le risque de canicule n’est pas exclu.
«On a eu des températures exceptionnelles au mois d’avril et on repart actuellement sur une période chaude et estivale assez inédite», souligne le spécialiste, qui précise que le mois de mai est «le 12ème mois consécutif plus chaud que la normale».
des anomalies depuis le début de l'année
Une telle série n’avait pas été observée depuis que l’indicateur de température moyenne nationale existe (1899). La série la plus longue s’était déroulée auparavant de septembre 2006 à juin 2007 (10 mois).
Et selon les dernières tendances, «des vagues de chaleur sont également attendues au mois de juin», ajoute-t-il. Statistiquement, «il serait donc logique que les températures baissent, poursuit le météorologiste. Mais avec le réchauffement climatique, nous ne sommes pas au bout de nos surprises».
Selon lui, les températures en juillet en en août seront moins élevées que l’année dernière, mais «on s’attend quand même à un été très chaud», affirme Guillaume Séchet, voire même à saison estivale caniculaire.
sécheresse au début de l'été
«Il y a des risques de canicule car depuis le début de l’année, il y a des anomalies importantes. Cet hiver a notamment été le plus chaud jamais enregistré en France. Des indices font penser que la chaleur s’impose facilement dans l’Hexagone cette année.», note-il.
Outre le risque de canicule, il faut également s'inquiéter de la sécheresse cet été. «La sécheresse est aussi une tendance récurrente. On a eu une longue période de temps sec, et apparemment qui s’installe de nouveau. C’est un peu comme si la France était située dans une zone subtropicale.», explique le spécialiste.
Il faut craindre une sécheresse «principalement au début de l’été, précise-t-il, et qui devrait ensuite s’estomper.»