Alors qu'1,4 million d'écoliers reprenaient le chemin des classes le lundi 11 mai en France, Jean-Michel Blanquer a annoncé que 70 cas de coronavirus avaient depuis été détectés dans les 40.000 établissements concernés. Un constat «inévitable, mais cela reste minoritaire», selon le ministre de l'Education nationale.
Là où les cas ont été recensés, les écoles, situées en Mayenne, dans le Finistère, dans le Cantal, en Haute-Garonne, en Indre-et-Loire, dans l’Hérault ou encore à Nice, ont immédiatement été fermées.
Une réactivité dont s'est félicité Jean-Michel Blanquer, qui a expliqué lors d'un entretien à RTL ce lundi 18 mai que ces mesures étaient «l’illustration du fait que nous sommes strict, comme on l’avait annoncé».
«Presque à chaque fois ce sont des cas qui se déclarent en dehors de l’école, comme dans les exemples récents donnés à propos des abattoirs», a expliqué le ministre, en référence aux deux abattoirs, l’un près d’Orléans et l’autre près de Saint-Brieuc, où plus de cent personnes ont été détectées positives au coronavirus.
«70% des élèves» en cours à distance
Alors que plusieurs milliers collégiens font leur rentrée ce lundi 18 mai dans les zones les moins touchées par le coronavirus, le retour à l'école pour les zones rouges sera acté d'ici à la fin du mois. En attendant, Jean-Michel Blanquer a assuré que «70% des élèves» de l'école primaire «continuent à suivre les cours à distance».
Début avril, le ministre avait expliqué que l'Education nationale était sans nouvelles de 5 à 8% des élèves. Des «décrocheurs» qui constituaient l'un des arguments principaux du gouvernement pour justifier la reprise physique des cours.