Le confinement est levé ce 11 mai, mais il ne sera toujours pas possible de se déplacer à plus de 100 km de son domicile sans justification valable. Lors de leur intervention à Matignon, jeudi 7 mai, Edouard Philippe et Christophe Castaner ont donné des exemples de ces «motifs impérieux».
Ils se divisent a priori en deux catégories : les besoins professionnels et familiaux. En ce qui concerne les premiers, le Premier ministre a notamment évoqué «un procès qui se tient dans une ville, un avocat qui doit aller plaider».
Plus largement, Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, a fait référence aux «métiers qui exigent une mobilité», avant de donner l'exemple des «routiers».
Une profession qui avait déjà été citée en ce sens par Sibeth NDiaye, sur le plateau de CNEWS, le 29 avril dernier. La porte-parole du gouvernement avaient souligné les besoins particuliers de ces transporteurs «qui doivent faire de longues distances, traverser plusieurs départements, plusieurs régions».
Du côté des motifs impérieux d'ordre familial, Edouard Philippe a notamment mentionné «le décès d'un proche» et «l'assistance à un parent ou un enfant vulnérable».
Les deux ministres en ont profité pour insister sur le fait que «la simple visite pour se faire plaisir» ou «le déplacement dans une résidence secondaire», ne relèvent en revanche pas du motif impérieux. «Il faut dans toute la mesure du possible se l'interdire», a ajouté Edouard Philippe.