Pour tenter d'enrayer l'épidémie de coronavirus, la ville de Marseille a entamé une grande opération de désinfection des espaces publics et du mobilier urbain.
Ces actions ont commencé le vendredi 27 mars. Dans un premier temps, certains lieux seront traités en priorité. Il s'agit notamment de ceux à proximité des établissements de soins ou de santé (hôpitaux, cliniques, pharmacies).
Les stations de métro, arrêts de bus et les différents pôles d'échanges sont également traités. Avec une attention particulièrement grande pour les endroits habituellement les plus fréquentés, comme le parvis de la gare Saint-Charles.
Pour réaliser cette opération, la métropole Aix-Marseille-Provence explique utiliser «un produit virucide conforme aux normes européennes présentant une biodégradabilité d’au moins 80 %».
#Covid19 - Désinfection des espaces publics et mobiliers urbains
en priorité : grands axes, lieux de passages et à proximité des établissements de soins ou de santé (hôpitaux, cliniques, pharmacies, points d’arrêts de bus, stations de métro, pôles d’échanges…) à @Marseille pic.twitter.com/o9t6HJ9eri— Aix-Marseille-Provence Métropole (@AMPMetropole) March 27, 2020
Mais cette désinfection ne concernera pas que Marseille. Comme l'indique la Métropole, le dispositif sera étendu dès ce mardi 30 mars «aux autres communes du Conseil de territoire Marseille-Provence, sur lesquelles [elle] est compétente en matière de propreté urbaine».
Ce procédé, déjà utilisé dans plusieurs pays comme la Chine ou la Birmanie, pourrait vite arriver dans d'autres villes françaises. A Paris, Rachida Dati a ainsi interpellé la mairie pour qu'elle agisse.
Depuis le début de la crise #COVID2019, la Mairie de Paris se refuse à faire des opérations de désinfection du mobilier urbain sous prétexte que ça n’est pas obligatoire. J’appelle, une nouvelle fois, à ce que ce soit fait pour la santé des habitants.
— Rachida Dati (@datirachida) March 25, 2020
En réponse, Emmanuel Grégoire, Premier adjoint d'Anne Hidalgo, a dit attendre «un avis éclairé du Haut Conseil de la Santé Publique» avant de prendre toute décision.