«Une première en Europe», a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Un TGV médicalisé va évacuer, mercredi 25 mars, une trentaine de patients des hôpitaux de Mulhouse et de Strasbourg vers plusieurs hôpitaux publics des Pays de la Loire.
Des hôpitaux saturés à cause de l'épidémie de coronavirus. C'est pour désengorger les établissements que le TGV médical à été mis en place. En parallèle, Emmanuel Macron effectue, mercredi 25 mars, une visite à l'hôpital de campagne de Mulhouse pour «rendre hommage aux soignants » et «témoigner sa solidarité envers la région Grand-Est qui est fortement éprouvée» par la crise sanitaire, a annoncé l'Elysée.
En effet, mardi soir, l'Agence régionale de santé (ARS) dénombrait, dans les dix départements du Grand-Est, 2 722 personnes hospitalisées en lien avec le virus (dont 595 en réanimation) et 407 personnes décédées dans la région, soit plus d'un tiers des morts dénombrés en France.
Des dispositifs exceptionnels à Mulhouse
L'hôpital de campagne, déployé par le Service de santé des armées au pied de l'hôpital civil de Mulhouse, a accueilli son premier patient mardi. Il doit soulager l'Alsace et notamment désengorger l'hôpital de Mulhouse, dont le service de réanimation est saturé. Un hôpital sous une tante kaki «susceptible d'accueillir 30 patients en réanimation», a expliqué la ministre des armées, Florence Parly.
Un avion militaire avait également transféré des malades de l'hôpital de Mulhouse vers des hôpitaux avec de la place. Six personnes contaminées par le coronavirus avaient notamment rejoint l'hôpital de Toulon.