Une situation qui perdure. Le retour des élèves en classe le 4 mai est le «scénario privilégié», a annoncé, dimanche 22 mars, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer.
«Scénario privilégié». Cette date de retour en classe n'est donc pas actée. Elle dépend de l'évolution de l'épidémie en France : «Ce n'est pas une annonce car tout sera conditionné à l'évolution du coronavirus et nous appliquons ce que nous dit le ministère de la Santé», a tenu à préciser l'entourage du ministre.
En attendant, Jean-Michel Blanquer s'engage à adresser un message transmis par les réseaux sociaux et par mail, chaque fin de semaine, à tous les parents d'élèves, afin de faire le bilan et répondre aux questions, explique-t-il au quotidien Le Parisien.
Le ministre a également tenu à rassurer les élèves inquiets de devoir passer leurs examens durant les vacances d'été : «Le but n'est pas de toucher aux vacances», a-t-il indiqué. En effet, le scénario d'un passage du bac aux dates initialement prévues reste «la principale option» à ce stade, a-t-il affirmé.
Des initiatives pour les enfants defavorises
Si le ministre de l'Education nationale s'est félicité, toujours dans l'interview au Parisien, d'«un premier succès» du site Ma classe à la maison, il a, en outre, annoncé une série d'initiatives pour les enfants issus de milieux défavorisés. Il a notamment assuré que les appels téléphoniques hebdomadaires, prévus à chaque famille, seraient plus fréquents pour eux.
Quant aux familles ne disposant pas du matériel informatique nécessaire, le gouvernement travaillerait actuellement avec des collectivités locales et des associations pour leur en faire parvenir. Des modules de soutien gratuits pour les enfants les plus en difficultés seraient également organisés, «au moins au mois d'août» .