Alors que la pandémie de coronavirus affecte une grande partie du globe, il n'est malheureusement pas possible d'être testé en l'absence de symptomes avancés. Mais en quoi consiste exactement ce test de dépistage ?
A ce jour, plus de 12.000 cas de coronavirus ont officiellement été recensés en France et certaines personnes pourraient bien être porteurs du virus sans jamais le savoir. Le 10 mars dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran qualifiait le coronavirus d'«asymptomatique ou bénin chez l'immense majorité des Français», généralement appelés «porteurs sains».
Impossible pour ces personnes, pourtant infectées par la maladie, d'effectuer un test de dépistage, réservé aux cas graves.
Par crachat ou prélèvement naso-pharyngé
Interrogée par LCI, Sylvie Behillil, responsable adjointe au Centre national de référence des virus respiratoires à l’Institut Pasteur, a expliqué que le test pouvait s'effectuer en faisant cracher le patient «Souvent, les patients ont une infection respiratoire, donc ils ont des glaires et crachent facilement. Si ce n’est pas le cas, un kinésithérapeute peut aider la personne à cracher, puisque nous ne voulons pas de la salive mais un prélèvement profond».
Les personnes dépistées peuvent également être soumises à un prélèvement naso-pharyngé. La tête inclinée en arrière, le patient se verra introduire un écouvillon (sorte de long coton-tige) «assez profondément dans le nez». «Le liquide prélevé, ou alors une partie du crachat, va ensuite être analysé», a ajouté Sylvie Behillil.