Ils sont en général des personnes vulnérables. Pour aider les sans-domicile fixe face à l'épidémie de coronavirus, le gouvernement met en place des mesures, depuis plusieurs jours.
L'Etat répond à l'appel des associations. Ces derniers jours, elles ont multiplié les tribunes, réclament notamment une réquisition d'hôtels actuellement vides pour que les sans-abris puissent se confiner en sécurité. Les premières chambres ont ainsi été ouvertes mercredi soir à Paris, et «plus de 170» seront proposées dans la capitale d'ici la fin de semaine, a annoncé ce jeudi 19 mars, le ministre du Logement, Julien Denormandie.
Pour les sans-abris infectés, mais qui n'ont pas besoin d'hospitalisation, le gouvernement ouvre progressivement des centres de «déserrement». Il précise que 150 places seront disponibles à Paris et dans ses environs, toujours d'ici la fin de semaine. Au total, le gouvernement a identifié 80 sites dans toute la France qui pourraient accueillir des personnes dans ce cas de figure.
la trêve hivernale prolongée
Face à cette situation exceptionnelle, le gouvernement avait déjà prolongé la trêve hivernale de deux mois, soit jusqu'à fin mai. Ce qui suspendait les expulsions et évitait des remises à la rue pour les 14 000 personnes logées en centre d'hébergement d'urgence pendant l'hiver.
Le gouvernement promet également la mise en place d'une plateforme, recensant des volontaires qui souhaitent remplacer des bénévoles confinés.