Dans un extrait du film «Les Combattants», de Thomas Cailley, sorti en 2014, l’actrice Adèle Haenel s’interroge sur les catastrophes qui pourraient engendrer la fin du monde en évoquant... le coronavirus.
Ce long-métrage relate la rencontre entre Arnaud (Kévin Azaïs), un jeune homme plutôt passif qui n’attend rien de la vie, et Madeleine, campée par Adèle Haenel, une jeune femme rebelle et impulsive qui n’a qu’une idée en tête : survivre. Elle s’impose ainsi un entrainement très poussé et décide de tenter d’intégrer l’armée.
Sur cette séquence, retrouvée par la journaliste d’AlloCiné Brigitte Baronet, le duo discute, autour d’un repas de famille, de la fin de la civilisation.
«Les trucs respiratoires que tu ne peux pas soigner...»
Qui aurait pu prédire le #CoronavirusFrance ? Dans Les Combattants (2014), il était question d’épidémie &... de Coronavirus. Adèle Haenel s’y préparait à la fin du monde. Un scénario de fiction imaginé par Thomas Cailley & Claude Le Pape. Savoureux à revoir aujourd’hui #COVIDー19 pic.twitter.com/q0EteapBIv
— Brigitte Baronnet (@BBaronnet) March 7, 2020
«La fin, l’extinction. Il y a le choix pour tout foutre en l’air : les émeutes de la faim, les guerres de religion, la sécheresse, le dérèglement climatique, le basculement des pôles, les centrales nucléaires qui pètent...», lance Adèle Haenel, qui a été récompensée du César de la meilleure actrice pour son rôle dans «Les Combattantes».
«Ouais ou les épidémies, les trucs respiratoires que tu ne peux pas soigner...», poursuit Kévin Azaïs. «Le coronavirus», ajoute l’actrice avant de préciser : «Mais je n’y crois pas. La prévalence est déjà en train de baisser». «On est responsable de ce qui nous arrive, conclut-elle. Ça ne tombe pas du ciel».