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Le Havre : la permanence d'Édouard Philippe taguée et dégradée en marge d'un rassemblement contre le recours du 49.3

«49.3 Philippe prend la fièvre», «Mettons le en quarantaine», «Déni de démocratie» pouvait-on lire sur des inscriptions fraîchement peintes à la bombe. [NATALIE CASTETZ / AFP]

Au Havre, le local de campagne d'Edouard Philippe, tête de liste aux municipales, a été tagué et caillassé par des manifestants qui ont laissé éclater leur colère après la décision du Premier ministre de recourir au 49.3.

Quelque 140 personnes selon la police, parties de l'hôtel de ville, avaient commencé à battre le pavé à la nuit tombée dans les rues du Havre.

Arrivés devant sa permanence, des manifestants ont commencé à taguer le local et jeté des pierres sur la vitrine qui a été en partie brisée. Des poubelles ont été déversées et une voiture a également été dégradée.

«49.3 Philippe prend la fièvre», «Mettons le en quarantaine», «Déni de démocratie» pouvait-on lire sur des inscriptions fraîchement peintes à la bombe.

A Paris, le rassemblement spontané, lancé sur les réseaux sociaux, se déroulait dans une ambiance calme, et les manifestants ont été maintenus à distance sur le pont de la Concorde par les forces de l'ordre, à environ 200 mètres de l'Assemblée.

Au milieu de quelques slogans anticapitalistes, ils scandaient notamment «Tout le monde déteste Édouard Philippe», ou encore «On est là, même si Macron ne veut pas, nous on est là».

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