En direct
A suivre

Le tourisme en région parisienne pénalisé par le Brexit et les grèves

L'an dernier, 35,4 millions d'arrivées hôtelières ont été comptabilisées en Ile-de-France. [© Ludovic MARIN / AFP]

Les incertitudes liées au Brexit et les mouvements sociaux ont fait stagner l'an dernier la fréquentation touristique à Paris et en Ile-de-France, comparé à 2018 qui avait été une année record, selon le bilan annuel du Comité régional du tourisme (CRT) publié ce lundi 24 février.

Les arrivées hôtelières ne sont qu'en très léger recul (-0,1 %) à 35,4 millions en 2019, grâce au soutien de la clientèle française qui en a représenté 18,8 millions – un nombre record –, soit 408.000 de plus que l'année d'avant, selon le bilan annuel du CRT. Cela a quasi intégralement compensé le recul des clientèles internationales, qui avec 16,6 millions d'arrivées, sont en retrait de 431.000, détaille-t-il.

«Les incertitudes autour du Brexit, les mouvements sociaux en France, le contexte économique européen moins dynamique ainsi que les tensions commerciales mondiales ont freiné la venue de certaines clientèles dont notamment les Britanniques, les Chinois et les Proche et Moyen-Orientaux», commente le CRT. En 2018, les 35,5 millions d'arrivées hôtelières enregistrées dans la capitale et sa région avaient constitué un record, rappelle-t-il.

Les Américains toujours fidèles à Paris

Toutefois, les recettes du tourisme ont été équivalentes, en 2019, à ce qu'elles avaient été l'année précédente, à 21,7 milliards d'euros - elles avaient alors bondi de 974 millions.

Parmi les cinq pays qui ont fourni les plus grands contingents de visiteurs étrangers l'an dernier, seuls ceux en provenance des Etats-Unis ont légèrement progressé, avec 2,64 millions d'arrivées, soit 47.000 de plus.

Les quatre suivants s'inscrivent en recul, en particulier les Britanniques (- 266.000 arrivées à 1,86 million), mais aussi dans une moindre mesure, les Allemands (- 19.000 à 1,25 million), les Espagnols (- 30.000 à 1,11 million) et les Chinois (- 85.000 à 950.000).

Le trafic aérien des aéroports parisiens a toutefois progressé de 2,5 % à 108 millions de passagers, dopé par les vols internationaux hors Europe (+3,7 %) et européen (+2,5 %) tandis que le trafic hexagonal s'effritait (-0,3 %).

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités