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Municipales à Paris : les 6 principales propositions de la candidate LREM, Agnès Buzyn

Agnès Buzyn a dévoilé ses principales propositions. Agnès Buzyn a dévoilé ses principales propositions.[© Alain JOCARD / AFP]

Une police municipale armée, des «managers de rue» pour la propreté, un «service public du maintien à domicile» ou encore plus de végétation... La candidate LREM Agnès Buzyn a dévoilé ce dimanche 23 février dans le JDD ses principales propositions pour les municipales à Paris.

La candidate – qui remplace Benjamin Griveaux, contraint d'abandonner après la diffusion de vidéos intimes – a repris de nombreuses propositions de son prédécesseur, notamment en matière de propreté et de sécurité, ses «deux priorités» comme elle le souligne.

Elle a aussi apporté des mesures nouvelles, comme celle pour le maintien à domicile des personnes âgées ou sa volonté de verdir les rues, et a retoqué deux idées phares de Benjamin Griveaux : le déplacement de la gare de l'Est pour créer un Central Park parisien et la proposition d'offrir 100.000 euros aux Parisiens pour l'achat d'un appartement.

SECURITE

La nouvelle candidate LREM confirme vouloir une police municipale équipée d'armes létales, comme «50 % des polices municipales». Pour elle, «cela nécessite une formation, et que ce soit des policiers qui connaissent leur quartier».

«Au moins un agent par patrouille portera une caméra-piéton. Nous le devons aux Parisiens qui ont de plus en plus peur pour leur sécurité. Son premier adjoint aura la charge de la sécurité et de la tranquillité», a-t-elle insisté.

PROPRETE

En matière de propreté, Agnès Buzyn reprend les propositions de son prédécesseur : création de «managers de rue» dans chaque quartier, augmentation du nombre d'agents de la ville sur le terrain «mobilisés dans les zones les plus sales, déterminées en concertation avec les maires d'arrondissement et les citoyens», le ramassage des déchets confié entièrement au secteur privé, et «la responsabilité de la propreté» donnée aux maires d'arrondissement.

Elle veut également «doubler la part des déchets recyclés, qui n'est que de 20 %» aujourd'hui, selon ses propos.

ENVIRONNEMENT

L'ancienne ministre de la Santé veut «faire de l'adaptation de la ville au changement climatique une autres de (ses) grandes priorités», jugeant que «Paris n'est pas préparée» à la canicule.

Elle veut établir «une règle verte» qui «aura pour objectif de préserver les espaces verts, planter plus d'arbres, créer des îlots de verdure et une rue-jardin par quartier». Elle veut soumettre «pour avis» tous les grands projets de la ville à un conseil scientifique et citoyen, «qui jugera la qualité écologique de chacun d'eux».

SOCIAL

Par ailleurs, Agnès Buzyn veut s'«attaquer au défi du vieillissement de la population». Face aux difficultés rencontrées par les personnes âgées qui veulent rester chez elles, celle qui a été ministre de la Santé pendant près de trois ans veut créer «un service public du maintien à domicile, qui centralisera les demandes et travaillera avec toutes les associations».

TRANSPORTS

La candidate LREM juge qu'il faut «évidemment aller vers plus de transports en commun et plus de vélo». Elle prévoit «un plan vélo sécurisé», «plus de véhicules électriques» et «un partenariat avec la région [Ile-de-France] pour développer les transports en commun».

Pour autant, elle s'oppose à la promesse d'Anne Hidalgo de supprimer 60.000 places de stationnement, car «c'est de l'écologie punitive», et refuse le «100 % vélo» qui «exclut une grande partie des Parisiens : les femmes enceintes, les personnes âgées, malades ou handicapées».

LOGEMENT

Enfin, la candidate de la majorité présidentielle veut «remettre sur le marché au moins 20.000 logements vacants, sur les plus de 100.000 existants, au cours de la mandature», «en garantissant le paiement des loyers et en simplifiant les démarches pour les propriétaires».

«Des dispositifs similaires existent, mais ne sont pas suffisamment incitatifs», a-t-elle fait svoir. Quant aux logements sociaux, elle souhaite «les mettre à disposition des personnes qui travaillent au service des Parisiens», a expliqué cette hémotologue de profession, jugeant que «c'est insuffisamment le cas» actuellement, pour les infirmières ou les aides-soignantes par exemple.

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