En cas d'élection, le candidat LREM à la mairie de Paris Benjamin Griveaux, a promis ce mercredi 5 février une capitale propre «en 100 jours» avec des opérations «coup de poing» contre rats, punaises de lit et tags.
«Nous lancerons une grande opération Paris propre+ à mon arrivée», a déclaré le candidat, lors d'une conférence de presse, promettant de «rendre des comptes aux Parisiens au bout de 100 jours». Cela passera notamment par «un grand plan de lutte contre les rats», «une grande opération de nettoyage des tags», une mobilisation pour «remettre de l'ordre dans les rues» avec «une politique de sensibilisation et de verbalisation massive pour les dépôts d'ordures, les jets de mégots et les emballages jetés sur la voie publique».
Benjamin Griveaux a également annoncé une intensification des contrôles de chantiers pour lutter contre les dépôts de gravats, et la création de «brigades spécialisées antinuisibles», rats, blattes, punaises de lit, qui interviendront gratuitement pour les plus démunis, au prix les plus bas du marché pour les autres.
Des «aspirateurs pour trottoirs»
Le député de Paris prévoit aussi de réorienter dans ces 100 jours «5 à 10 millions d'euros de crédits de l'année» pour équiper les agents «d'aspirateur pour les trottoirs ou de machines laveuses-aspiratrices». Au-delà, il prévoit de déployer «2.000 agents supplémentaires sur le terrain».
En outre, la privatisation de la collecte des déchets permettra que les 600 à 700 agents actuellement consacrés à cette mission puissent «se consacrer exclusivement au nettoyage des rues», a expliqué le candidat macroniste. Trois cents agents supplémentaires seront recrutés pour cette mission. Ils seront notamment gérés par des «managers de rue».
Le candidat veut doubler le taux de recyclage et a prévu de réunir «tous les patrons des grands groupes propriétaires de moyennes surfaces commerciales avant l'été» sur ce sujet.
Il estime le coût de son projet à 30 millions d'euros en dépenses de fonctionnement supplémentaires, ainsi que 180 millions pour le renouvellement du matériel. La propreté de Paris est un des thèmes phares de la campagne, qui prend une acuité accrue actuellement, le mouvement social contre la réforme des retraites perturbant le ramassage et le traitement des ordures notamment dans la capitale.
Par ailleurs, parmi ses propositions les plus spectaculaires, Benjamin Griveaux a évoqué le déménagement de la gare de l'Est pour laisser la place à un «Central Park parisien», et souhaité que la mairie verse jusqu'à 100.000 euros d'apport aux ménages pour l'acquisition d'une résidence principale.