Manon Aubry, députée européenne de La France insoumise, a publié ce dimanche une offre de stage sur son compte Twitter. Une proposition que nombre d’internautes ont trouvé scandaleuse car ils la jugent sous payée.
Pour ce stage de communication, Manon Aubry recherche idéalement un étudiant en sciences humaines ou communication publique, avec un niveau d’étude d'au minimum Bac +4. Les missions proposées : gestion des réseaux sociaux, créations de vidéos et de visuels, veille d’actualité, recherches documentaires etc.
Rémunérée à 1.200 euros net par mois, pour un temps de travail de 42 heures par semaine (durée de référence au parlement européen), l’offre de stage de l’eurodéputée est loin de séduire les internautes, qui l'estiment mal payée au vu du temps de travail et des compétences demandées.
42h/semaine. 1200 €/mois.
Et après, ça vient gueuler que les patrons ne payent pas bien leurs salariés, tout juste le SMIC, etc...@FranceInsoumise pas à une blague près— Jav φ (@JavBach69) January 26, 2020
Franchement : 42 H par semaine, une liste de compétences à rallonge... Bac + 5, en dessous du SMIC , ce n'est vraiment pas montrer l'exemple! Vous me décevez.
— Sylvie Lotfi (@SLotfi94) January 26, 2020
Des critiques auxquelles la députée à tenu à répondre, en rappelant la loi en matière de rémunération des stagiaires. «C'est un stage à 1.220€ / mois, soit le double de l'indemnité légale minimum en France (de 577€/mois)», a tweeté la député.
Hé les trolls : vous aurez noté que c'est un stage à 1 200€ / mois, soit le double de l'indemnité légale minimum en France (de 577€ / mois), et dans la fourchette très haute du montant des stages au parlement (et certainement plus que les stages LREM à 800€ par mois à Paris).
— Manon Aubry (@ManonAubryFr) January 26, 2020
«Le stage sera sous la direction du directeur de cabinet et du responsable communication, pour un temps complet de 5 mois, qui permettra d'apprendre à la fois le fonctionnement des institutions européennes et le travail d'un cabinet politique. Allez sans rancune les trolls !», a-t-elle lancé pour clore le débat.